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Les expériences individuelles

Étude de cas : Les expériences individuelles. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  24 Janvier 2013  •  Étude de cas  •  870 Mots (4 Pages)  •  769 Vues

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Expériences individuelles

L’observateur est assis derrière une table sur laquelle se trouve un manipulateur relié à un chronomètre.

Les instructions sont données au sujet sous forme écrite : « Quand la pièce sera complètement sombre, je vous donnerai le signal prêt ; ensuite, je vous montrerai un point lumineux. Après un court instant, la lumière commencera à se déplacer. Dès que vous la verrez se déplacer, appuyez sur le manipulateur. Quelques secondes plus tard, la lumière disparaitra. Alors, vous me direz de quelle distance elle s’est déplacée. Vous essaierez de rendre votre évaluation aussi exacte que possible. »

A partir du moment où la personne appuie sur le manipulateur, le chronomètre démarre, et au bout de 2 secondes la lumière s’éteint.

Le point lumineux est exactement à la même place durant toute la passation, quelle que soit la situation ⇒car illusion d’optique.

La variable dépendante : Le sujet évalue en centimètre la distance qu’il pense que la lumière a effectuée. Il la communique par oral.

Après l’expérience, chaque observateur a écrit ses remarques introspectives. Ce qui enrichit l’expérience sur le ressentit des individus durant l’expérience

On obtient 100 évaluations de chaque sujet.

Expériences de groupe

Même dispositif que précédemment, mais avec plusieurs sujets à la fois.

Les évaluations sont dites oralement, et lorsqu’il parle, le sujet presse un bouton, ce qui émet un signal lumineux d’une couleur spécifique à un individu, afin que l’expérimentateur sache qui s’exprime. Pour que les relations entre les personnes soient le plus naturelles possibles, les sujets sont libres de choisir l’ordre dans lequel ils donnent leur évaluation. On leur dit dès le début de l’expérience de les communiquer selon le hasard, ou leur bon plaisir. (pas de règle, pas d’ordre de passation)

En plus des évaluations quantitatives (les distances de mouvement), on demande aux sujets de noter après chaque séance leurs impressions subjectives. Pour savoir s’ils devenaient conscients de l’écart de variation et de la norme qu’ils construisaient subjectivement il leur était demandé : « entre quel maximum et quel minimum les distances varièrent-elles ? » et « quelle fut la distance la plus fréquente de déplacement de la lumière? ».

IV) Résultats : A l’expérience individuelle

Shérif a alors constaté que, spontanément, les individus définissent un écart de variation et un point de référence au sein de cet écart.

Pour évaluer le mouvement du point lumineux alors qu’aucune réalité externe ne leur offre de point de référence visuel, les sujets vont se donner un écart dans lequel le point lumineux se sera déplacé selon eux. Ils vont ensuite déterminer dans cet écart un point de référence, entièrement subjectif, et évalueront donc le mouvement du point lumineux en fonction de l’écart de variation qu’ils se sont donnés et du point de référence qu’ils ont créé.

Ainsi,

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