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Les capacités de financement des ménages

Dissertation : Les capacités de financement des ménages. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Juin 2015  •  544 Mots (3 Pages)  •  631 Vues

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Le fonctionnement de l'économie nécessite des capitaux importants car les entreprises doivent financer leurs investissements, les achats de matières premières ainsi que leurs dépenses d'exploitation, et les ménages doivent financer leurs consommations et leurs logements.. Ainsi les différents agents économiques ont des besoins en capitaux pour financer leurs dépenses. Cependant tous les agents n'ont pas des besoins de capitaux, c'est à dire ce que l'on appelle des besoins de financement. Certains ont en effet une épargne supérieure à leurs investissements et dégagent une capacité de financement. On oppose ainsi les ménages qui ont une capacité de financement (malgré l'endettement de certains) aux entreprises qui ont des besoins de financement. Par ailleurs l'Etat connaît lui aussi depuis quelques années un besoin de financement important pour combler les déficits budgétaires.

Si l'on relie d'un côté les besoins de financement des entreprises et des administrations publiques, et de l'autre les capacités de financement des ménages, on constate néanmoins que l'économie nécessite plus de capitaux que l'épargne des ménages n'en fournit. Pour combler l'écart entre besoins et capacités de financement, on fait donc appel à l'épargne étrangère et à la création monétaire, c'est à dire à l'accroissement des moyens de paiement dans l'économie.

1.2 Les capacités de financement des ménages

Les ménages ont donc traditionnellement une épargne supérieure à leurs besoins ; ils dégagent des capacités de financement qui sont à la disposition des entreprises et de l'Etat. Cependant depuis le début des années 1980, on constate que cette capacité de financement a progressivement régressé, l'épargne brute des ménages passant d'environ 17% à 14% en 1995. Les déterminants de l'épargne sont multiples et controversés :

Selon les économistes classiques, la propension à épargner, c'est à dire la part du revenu destinée à l'épargne serait une fonction croissante du taux d'intérêt : un fort taux d'intérêt, c'est à dire une forte rémunération de l'épargne, incite à diminuer sa consommation présente pour accroître son épargne, selon un effet de substitution.

Keynes a renouvelé le débat dans l'entre-deux-guerres dans la Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie en affirmant que le niveau de l'épargne ( et de la consommation) est déterminé par le revenu courant.

La fonction de consommation keynésienne a été contestée par plusieurs auteurs néoclassiques, notamment Friedman, pour qui le niveau de l'épargne et de la consommation est déterminé non pas par le revenu courant, mais par le revenu permanent, c'est à dire le revenu qu'anticipe les ménages sur une longue période.

Le niveau des prix et la fiscalité influencent également le niveau de l'épargne des ménages.

Les placements des ménages ont donc évolué au cours des dix dernières années : les placements sur compte d'épargne ont très largement diminué au profit des placements en valeurs mobilières et en assurance-vie.

1.3

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