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Les Inégalités Socio-spaciales Dans Les Villes Francaises

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Par   •  8 Février 2015  •  587 Mots (3 Pages)  •  750 Vues

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La France compte 62,5 millions d’habitants en 2009. Elle est loin d’être le pays d’Europe le plus peuplé (Belgique, Pays-Bas, Angleterre…) avec une densité de 115 millions d’habitants au km2. La répartition de la population française est inégale, avec des zones quasi vides et des zones où la densité est très forte : les grandes aires urbaines. Il se forme alors des inégalités socio-spaciales au sein de celle-ci.

Le schéma du document 1, intitulé « Quartiers aisés, quartiers populaires et gentrification de Paris », nous montre une aire urbaine dont le territoire est inégalement répartit. C’est un phénomène qui provient du fait que Paris est une ville ancienne et comprend des quartiers de différentes époques. Avec une démographie de 11 millions d’habitants qui migrent constamment (VERS/DE Paris) est plus susceptible d’avoir des fractures de la société. L’aire urbaine parisienne est divisée en plusieurs zones. A l’ouest au-dessus de la seine se trouve les beaux quartiers depuis le 19ème siècle qui sont habités par les personnes aisées. Depuis 1960 cette zone s’étend sur la partie Est de Paris – d’abord au Sud de la Seine (1960 - 1970) et puis au Nord (1980 – 2000).

Les transformations des logements en habitats plus couteux restreignent les classes sociales populaires qui vont s’installer dans les quartiers spécialement bâtis pour les salaires minimums (SMIC). Ces fractures sociales sont clairement visibles (doc 1) á la couronne longeant en périphérie de Paris, où se situent les logements sociaux (pour les classes populaires). La xénophobie engendre ce phénomène qui augmente la densité des populations étrangères dans certains quartiers défavorisés, localisés pour la plupart dans la partie Nord-est.

Ce phénomène de ségrégation est également présent dans d’autres grandes villes telles que l’agglomération lyonnaise et son aire urbaine. Pour les agglomérations accueillants des milliers d’habitants de différentes classes sociales, l’organisation de la ville avec ses quartiers est très vulnérable á la gentrification (architecture ; opposition de deux quartiers où l’on passe d’un côté, de petites maisons, á l’autre, un immeuble de plusieurs étages). En effet comme le démontre le document 2, Lyon qui est la deuxième ville la plus peuplée de France après la capitale (Paris), a connue des déséquilibres sociaux et économiques pendant des années, ce qui a conduit á la ségrégation (sociale et territoriale). La différence distincte entre l’ouest et l’est de cette agglomération est une preuve incontestable au commencement d’une fracture de la société. L’ouest est donc divisé en quartiers aisés alors que l’est se développe en quartiers sociaux pour favoriser les classes populaires (SMIC, étrangers…), á travers la gentrification de ceux-ci.

Beaucoup d’agglomérations françaises ont remédiées á une solution qui est de spécialiser certains territoires pour accueillir différentes « states de population ». Ce développement s’est changé en une véritable ségrégation de la société, transformant certains quartiers en « ghettos ».

Différentes méthodes ont été employées pour minimiser la ségrégation et favoriser la mixité sociale au sein des grandes agglomérations françaises (Paris, Lyon, Marseille…). Celles-ci dépendent entièrement de leur ville (ou département).

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