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Le néologisme bancassurance

Commentaire d'oeuvre : Le néologisme bancassurance. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Mai 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  506 Mots (3 Pages)  •  590 Vues

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Le néologisme bancassurance est récent dans les anales du monde de la finance. D’un point de vue fonctionnel c'est l’intégration, dans une symbiose parfaite, des produits de la banque et de l'assurance. J’en veux comme exemple, l’assurance des moyens de payements (carte bancaire, chéquier..), voire même la perte d'un travail ou un quelconque moyen de subsistance (chômage, invalidité..).

D'un autre point de vue, mais cette fois-ci institutionnel ,la bancassurance deviens une collaboration (que les mauvaises langues désignent d'incestueuses) Nous voyons alors, de plus en plus de banques qui propose des produits d'assurance. Et vis versa .

Le Maroc, n’est pas en reste, la bancassurance a connu ces dernières années un fort taux de développement avec un chiffre d’affaire qui avoisine les 5 Mds de DHS.

Assurances et banques ont un point commun évident : l'une comme l'autre manipulent la monnaie ; passer d'une activité à l'autre a toujours été une possibilité parfois explorée. Mais jusqu'à très récemment, les deux métiers restaient suffisamment différents pour qu'une union soit peu intéressante. On se contentait, éventuellement, de nouer des partenariats, les banques orientant leurs clients vers une compagnie d'assurance.

L'informatisation et la mise en place de la monétique ont constitué, pour les banques, un choc important. Plutôt que de licencier massivement du personnel devenu inutile mais dont le dévouement ou la compétence n'étaient pas en cause, elles ont fait le choix d'élargir leur palette d'activité. Ajouter une activité d'assurance leur permettait d'utiliser le même réseau d'agences pour mieux le rentabiliser, vendre plus de produits à chaque clients, proposer des produits combinant les deux techniques (épargne sous forme d'assurance vie…), gérer une plus grande quantité d'argent, etc.

Cette évolution se fait au détriment des assurances, doublement perdantes : non seulement elles perdent le partenariat d'une banque, mais en plus leur ancien partenaire leur fait maintenant concurrence. Et, pratiquement dépourvu de réseau, elles peuvent difficilement en créer un pour développer, à leur tour, une activité de banque de dépôt. Néanmoins, Internet a multiplié les possibilités de la banque à distance et cela leur est maintenant possible.

Côté consommateurs, certains préfèrent continuer à gérer séparément banque et assurance, mais d'autres peuvent trouver plus pratique de n'avoir qu'un seul interlocuteur, ou plus avantageux des produits financiers "tout-en-un".

Il y a aussi des inconvénients. Du côté légal, les deux secteurs se voient appliquer des règles distinctes : exercer les deux métiers signifie donc être capable de gérer une double contrainte, spécialement pour les produits relevant des deux secteurs à la fois, ainsi que pour les règles prudentielles. En revanche, les autorités de surveillance ont été fusionnées au sein de l'Autorité de contrôle prudentiel, ce qui règle le problème de l'éclatement précédent de la surveillance des banques et assurances .D'un simple point de vue pratique, le système de gestion interne doit être capable de bien séparer les opérations

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