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Le développement de la filière “ environnement “ à la Réunion

Étude de cas : Le développement de la filière “ environnement “ à la Réunion. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Mars 2014  •  Étude de cas  •  1 555 Mots (7 Pages)  •  616 Vues

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Synthèse argumentaire

Le developpement de la filière “ environnement “ à la Réunion

La filière environnement, profitant du renforcement des lois environnementales, apparaît comme un secteur en plein essor, dont le chiffre d’affaire avoisine les 324 millions d’euros en 2009.

Elle est entre autre dominée par le secteur eau et le secteur déchets qui apparaissent comme les secteurs les plus developpés, qui repésentent respectivement 43% et33% de la filière, suivis des bureaux d’études, de la biodiversité et des laboratoires de R&D.

Elle procure de plus, 3200 emplois marchands répartis à travers chaque secteur, et notamment concentrés dans les secteurs des déchets, de l’eau et des laboratoires de R&D.

Cette filière profite notamment d’un investissement de 17 millions d’euros, répartis de facon inégalitaire, entre le secteur dechets ( 76% de cet investissement) et le secteur eau ( 11% de l’investissement), et on distingue des investissments de productivité ,préférés en période de crise, les investissements d’extension.

Secteur déchets

On recense à ce jour 49 entreprises appartenant au secteur marchand, évoluant dans ce secteur, constituant ainsi la filière la plus importante en gérant 90% des activités. 2 entreprises sont d’ailleurs positionnées dans la distribution de produits, dont une dans la fabrication sur place.

Sachant que la valorisation et la transformation des dechets sont peu développées dans l’île, et qu’il reste des filières à constituer ( dechets BTP, boues STEP, amiante, DASRI) et à améliorer, et qu’il y a un manque d’activités de R&D et de formations.

A coté de cela, évoluent également les communautés de “communes” qui s’occupent de la collecte des dechets, de l’amélioration du cadre de vie de l’errance animale, 3 décheteries sont gérées par la collectivité ( CINOR).

Parmi ces entreprises,au capital moyen de 312K€ 74% sont des SA et à peu près 1/3 appartiennent à des groupes métropolitains.

On constate qu’y est regroupé le plus grand nombre d’entreprises mais également un nombre important de petites entreprises, fournissant ainsi un effectif de 1200 personnes.

On évalue l’investissement du secteur à 28 millions d’euros, pour un chiffre d’affaire évalué à 108 millions d’euros.

Secteur eau

De même que pour la filière déchets, c’est une filère relativement complète, mais en manque d’activités de R&D

C’est un secteur dominé par des entreprises privées, où les collectivités délèguent souvent les services aux entreprises privées ( sauf st Paul)

Il est caractérisé par la présence de grandes entreprises, employant ainsi envrion 640 personnes.

L’investissement y est estimé à 4 millions d’euros, et se tourne pricipalement vers des gains de productivité.

On estime le chiffre d’affaire total de la filière à 140 millions d’euros.

Les secteurs sépicifiques: air/odeur, bruit, sols et risque technologique

On y comptabilise une seule entreprise de taille relativement importante, à côté de cela on évalue un nombre de 80 salariés.

L’investissement lié à l’activité d’extension, est évalué à 700K€ dans la filière, pour un chiffre d’affaire de 1,8 millions deuros.

Travaux paysagers et protection du milieu naturel

On y distingue 2 types d’acteurs:

- les entreprises prenant en charge l’irrigation et l’entretien des espaces verts, qui totalisent environ 400 salariés, un investissemnt de 400K€ et un chiffre d’affaire de 25 millions d’euros.

- associations de protection de l’environnement, qui regroupent 700 voire 800 salariés.

Bureaux d’études multisectoriels

Au nombre de 34, mais amenés à faire face à des difficultés dues à la taille modeste du territoire réunionnais.

Caractérisé par un nombre important de TPE, soit 180 personnes constituant une main d’oeuvre qualifiée.

L’investissement y est de 2, 5 millions d’euros pour un chiffre d’affaire de 30 millions.

Des entreprises peu ouvertes sur l’extérieur

On compte pour 46 millions d’euros, dont 80% concernent le secteur dechets, et qui concernent principalement l’Océan Indien et l’Asie.

⇨ on se retrouve avec un réseau extérieur limité.

Des pistes de développement inspirées du cas Corse et Martiniquais qui peuvent s’appliquer au territoire réunionnais.

De par la prédominance des secteurs des dechets et de l’eau, les principaux projets envisagés se rattachent à ces deux secteurs, en s’inspirant des similitudes avec la Corse et la Martinique, et des projets qui y ont été developpés.

Traitement de l’eau

Lié à une éventuelle réutilisation des eaux usées, le traitement des eaux basé sur le modèle de celui de Sperone en Corse, est intéressant pour la Réunion, qui doit repenser ses équipements. D’autant plus que l’on note des similitudes entre la Corse et la Réunion.

La Réunion présente la plus forte consommation d’eau en Métropole, soit 270 litres par jour, et son contexte tropical assure aux consommateurs une abondance relative en eau.

Par ailleurs, la Réunion bénéficie d’aides pour le développement des équipements structurants dans le cadre du FEDER, alors que la Corse en dispose déja ce qui la rend inéligible.

L’Office de l’eau Réunion et l’Agence de l’eau RMC proposent des aides aux entreprises basées sur des actions similaires. L’aide semble plus avantageuse pour la Région Corse.

⇨ Système d’assainissement des eaux de Spérone-Porto vecchio

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