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Le commerce externe et interne de la France

Commentaire d'oeuvre : Le commerce externe et interne de la France. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  8 Avril 2015  •  Commentaire d'oeuvre  •  375 Mots (2 Pages)  •  627 Vues

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Certes, le déficit de la balance commerciale a nettement reculé entre 2013 et 2014 pour s'élever à 53,8 milliards d'euros. Mais cette amélioration ne s'explique que par une baisse des prix du cours du brut. Le made in France ne se vendra pas davantage à l'étranger. Les pays du Grand Large continuent d'effrayer un trop faible nombre d'entreprises exportatrices. François Hollande annonce la création d'une banque de l'exportation pour les grands contrats.

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Il n'y a vraiment pas de quoi fanfaronner. Entre 2013 et 2014, le déficit de la balance commerciale a certes reculé - il s'est élevé à 53,8 milliards d'euros selon les Douanes, soit 7 milliards de moins que l'année dernière. C'est une bonne nouvelle. Mais au-delà des chiffres, la situation du commerce extérieur reste... désespérante. En effet, cette amélioration qui s'est traduite par une augmentation de 0,1% des exportations n'a qu'une explication conjoncturelle. Elle trouve son origine dans le repli des cours du brut qui a permis à la France de réduire de 10,9 milliards d'euros sa facture énergétique. Hors énergie, le déficit commercial a même progressé, passant de 16,8 à 18,8 milliards d'euros entre 2013 et 2014. En dépit d'une augmentation des ventes des constructeurs, le secteur automobile affiche un déficit en hausse de 400 millions d'euros par rapport à 2013, 4,7 milliards d'euros. C'est le résultat logique de la délocalisation intensive des chaînes de production, délocalisations que la course à la compétitivité-prix a rendu bien souvent impératives.

Dans ce contexte, que fait l'Etat ? Bien sûr, il faudra du temps pour que la diplomatie économique mise en place au printemps par Laurent Fabius, le ministre des Affaires étrangère produise ses effets. En attendant, il faut bien admettre que l'intégration du secrétariat d'Etat au Commerce extérieur au Quai d'Orsay est un coup d'épée dans l'eau. Toutes les équipes basées à l'étranger ont-elles pris conscience de l'urgence à « vendre » le made in France ?

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