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Le chômage à dater de 2000

Étude de cas : Le chômage à dater de 2000. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  26 Décembre 2012  •  Étude de cas  •  326 Mots (2 Pages)  •  563 Vues

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Le nouveau millénaire nous gratifie d’une divine surprise. Le taux de chômage est repassé au-dessous de la barre des 9 %, et flirte avec les 8 % en 2001. Il faut remonter douze ans en arrière pour retrouver un tel niveau. De quoi réactiver les débats sur l’emploi et le chômage, et les espoirs d’un fléchissement significatif de celui-ci. Le retour de la croissance (à 3 %…) a suffi à retourner totalement les perceptions sur le problème. Les diagnostics sur la « fin du travail », qui dominaient la scène il y a encore peu de temps, ont été complètement éclipsés par un nouvel optimisme, enclin à pronostiquer tout au contraire la « fin du chômage » (cf. J. Boissonnat) à une brève échéance. D’où le questionnement à nouveau sur la capacité de la croissance à réaliser le miracle. L’exemple américain d’une croissance forte de plein emploi, surfant sur la vague de la nouvelle économie stimulant les imaginations. Le corrigé qui suit s’efforce de rassembler les principales idées, et de rappeler les diverses définitions, dimensions et mécanismes du chômage. Le plan répond directement à la question, de façon progressive, en trois parties. . Logique de la relation croissance-emploi et chômage keynésien

1. Le volume d’emploi dépend fondamentalement du niveau d’activité. Dans la théorie keynésienne, l’emploi dépend directement de la croissance, qui dépend de l’intensité de la demande globale. Le chômage « keynésien » est toujours involontaire, et résulte seulement d’un ralentissement de l’activité. Cette définition conjoncturelle du chômage justifie la mise en œuvre de politiques économiques pour stimuler la croissance. Les modèles post-keynésiens (IS-LM…) mettent en scène des situations « d’équilibre de sous-emploi » dans lesquelles les politiques économiques interviennent pour stimuler l’activité et porter la croissance à un niveau qui assure le plein emploi. On a estimé dans les années 1960-70 que les politiques macroéconomiques de relance étaient de nature à résorber un chômage dont les racines étaient perçues à l’époque comme étant d’ordre purement conjoncturel.

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