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Le chômage

Étude de cas : Le chômage. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Septembre 2014  •  Étude de cas  •  1 916 Mots (8 Pages)  •  654 Vues

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I. INTRODUCTION

II. Mesure du chômage

III. Les causes de l’entrée en chômage

IV. Causes du chômage :

a) L’inadaptation des offres et des demandes de travail

b) La faible mobilité de la main d’œuvre

c) Rigidité des salaires

d) Les contraintes juridiques sur le marché de travail

V. Les conséquences du chômage :

1. Pour le chômeur :

i. Conséquences économiques

ii. Conséquence sociales

2. Pour l’entreprise

3. Pour le salarié

4. Pour l’Etat

5. Sur le plan économique

VI. Conclusion

I. INTRODUCTION :

Selon le HCP ( Haut Commissariat au Plan), la population active au chômage est constituée des personnes âgées de 15 ans et plus, qui n’ont pas une activité professionnelle et qui recherchent activement ou passivement un emploi.

Le concept du chômage, est fondé sur quatre critères. Ne sont chômeur, que les personnes qui, au moment de l’enquête, sont à la fois :

• En âge d’activité (15 ans et plus) ;

• Sans travail ;

• A la recherche d’un travail (c'est-à-dire qui ont pris des dispositions appropriées pour chercher un emploi) ;

• Disponible pour travailler.

La notion de recherche d’emploi est utilisée, au sens large, dans les enquêtes. Il est demandé aux enquêtés n’ayant pas une activité professionnelle, les raisons pour lesquelles ils ne cherchent pas activement un emploi. Ainsi, sont considérées ‹‹chômeur››, les personnes qui, en plus des critères cités ci-dessus :

• Ont une promesse d’embauche ;

• Attendent une réponse de l’employeur ;

• Croient que le travail est indisponible dans leur localité de résidence ;

• Déclarent ne pas avoir le niveau scolaire, de formation, de qualification ou d’expérience nécessaire pour accéder à un emploi ;

• Sont trop jeunes ou trop âgées pour être embauchées par les employeurs ;

• Ont un handicap personnel pour trouver un emploi.

II. Mesure du chômage :

Dans son rapport sur l’activité, l’emploi et le chômage au Maroc, le haut commissariat au plan définit le taux de chômage comme suit :

Le taux de chômage renseigne sur le déséquilibre entre l’offre et la demande d’emplois. Il exprime la part de la population dépourvue d’un emploi, mais qui cherche un travail, parmi la population en âge d’activité. Ce taux est obtenu comme suit :

Population en chômage

Taux de chômage (en %) = x 100

Population active âgée de 15ans et +

Pour mieux cerner les différents aspects du chômage, ce taux est dégagé selon certaines caractéristiques telles que le diplôme, l’âge, le sexe, le milieu de résidence, les régions.

Au Maroc, la population active au chômage en 2007 est passée de 1.062.000 personnes à 1.092.000, soit 30.000 chômeurs en plus et une hausse relative de 2,8%, précise le HCP ajoutant que cet accroissement concerne principalement le milieu urbain où "le niveau du chômage demeure encore très élevé" avec 22.000 chômeurs en plus et un taux de chômage de 15,4% (contre 15,5% en 2006).

En milieu rural, le stock de chômeurs a augmenté de 8.000 personnes pour porter le taux de chômage rural à 3,7% (contre 3,8% en 2006).

Malgré la quasi-stagnation du taux de chômage national, plusieurs catégories de la population ont vu leur taux de chômage diminuer. Il s'agit essentiellement des citadins, à l'exception de ceux âgés de 25 à 34 ans, et des ruraux âgés de 35 ans et plus.

En général, la population active âgée de 15 ans et plus s'est élevée, au terme de l'année 2007, à 11.148.000 personnes, en hausse de 1,4% par rapport à 2006 (+3% en milieu urbain et -0,2% en milieu rural), alors que le taux d'activité est passé de 51,3% en 2006 à 51% en 2007.

En matière d'emploi, 167.000 postes rémunérés ont été créés en 2007. A l'inverse, l'emploi non-rémunéré a baissé de 39.000 postes sous l'effet du recul de 68.000 postes en milieu rural et de l'accroissement de 29.000 postes en milieu urbain.

La création nette d'emploi en 2007, qui a été de l'ordre de 128.000, a concerné exclusivement les zones urbaines et s'est limitée aux secteurs non-agricoles (BTP, industrie et service). L'emploi dans le secteur agricole a, quant à lui, reculé au niveau national de 68.000 postes en baisse de 1,6%, précise le HCP.

Cette évolution s'est traduite par une légère baisse du taux de l'emploi, qui est passé de 46,3% à 46%, suite à la hausse de 0,2 point dans les villes (37,8% à 38%) et du recul de 0,9 point dans les campagnes (58,3% à 57,4%).

En milieu urbain, tous les secteurs d'activité économique ont contribué à la création de nouveaux emplois, alors que dans les zones rurales, la perte d'emplois a été de 18.000 postes résultant d'une régression de l'emploi agricole de 19.000 postes et d'un accroissement de l'emploi non-agricole de 73.000 postes. Les plus importantes créations ont été observées dans l'industrie y compris l'artisanat, les services et les BTP.

Evoquant le sous-emploi, le HCP indique que la population active occupée sous-employée âgée de 15 ans et plus a atteint 995.000 personnes en 2007 contre 1.229.000 en 2006, soit un recul de 19%. Cette régression est répartie de façon quasiment équitable entre les zones urbaines et rurales.

Le taux

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