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Le chômage

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Par   •  30 Mars 2014  •  916 Mots (4 Pages)  •  870 Vues

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Selon les derniers chiffres publiés après le forum économique mondial à Davos, le nombre de chômeur dans le monde s’élèverait à environ 200.000.000 millions de personnes.

L’année 2014 a vu le président français signé un nouveau pacte de « responsabilité » avec les entreprises visant à un allègement des cotisations sociales dans l’objectif d’une baisse du chômage.

Au sens économique usuel, le travail est l'activité rémunérée qui permet la production de biens et services. Il est essentiellement fourni par des employés en échange d'un salaire. Le coût du travail comprend donc les salaires bruts versés aux salariés et l'ensemble des cotisations sociales versées par l'employeur (charges sociales). Empiriquement, il existe trois sources face à la rigidité du cout du travail : le salaire minimum fixé par les administrations afin d’assurer des revenus conséquent au moins qualifié, le salaire d’efficience pour l’obtention d’une main d’œuvre qualifiée et les négociations collectives.

Nous nous interrogerons sur l’efficacité de la baisse des coûts du travail sur l’emploi. Dans une première partie nous verrons que la baisse des coûts de travail a un effet positif sur l’emploi et dans une deuxième partie, les limites de cette baisse des coûts de travail.

Pour les économistes libéraux (Walras, Pareto, Pigou...), le chômage résulte de l’excès d’offre par rapport à la demande que seul peut régulariser une baisse des coûts du travail. En effet la baisse des coûts du travail devrait permettre de régulariser cet excédent d’offre puisque les salaires proposés étant relativement bas, les actifs n’y trouveraient pas la nécessité de sacrifier leur loisir pour cet emploi. Cette mesure va aussi entrainer une décision chez les entrepreneurs, celle de substituer le capital par le travail. Il en résulte alors une vague d’embauche tant que l’embauche rapporte à l’employeur plus qu’il ne lui en coûte. La baisse du coût de travail permet donc de relancer l’embauche de personne bien ou moins bien qualifié surtout défavorisé par une faible productivité marginale. C’est une option qui va accentuer la concurrence d’où la compétitivité et l’augmentation de parts de marchés.

Toujours selon les économistes libéraux, cette baisse du coût du travail va permettre une flexibilité du marché du travail. On entend par flexibilité du marché du travail un des moyens permettant à l’entreprise de s’adapter aux évolutions de sa demande et de son environnement. La présence d’un salaire minimum est une grosse entrave à l’atteinte du point d’équilibre du marché c’est-à-dire au point de rencontre de l’offre et de la demande. Les salaires minimums doivent donc être fortement abaissés voire même supprimés. Il en est de même pour le pouvoir donné au syndicat, les libéraux, eux prônent plutôt une négociation des salaires par le marché et aussi encouragent les entrepreneurs dans la marche vers l’individualisation de la rémunération basé sur les performances et la productivité de l’employé.

Mais cette action qui consiste à baisser les coûts du travail n’aurait-elle que des positivités ?

Les allègements des cotisations sociales ont pour avantage de réduire le coût salarial de l’entreprisse

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