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Le chien

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Par   •  26 Février 2014  •  Analyse sectorielle  •  2 424 Mots (10 Pages)  •  515 Vues

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Introduction

Le chien (Canis lupus familiaris) est un mammifère domestique de la famille des canidés, proche du loup (il est son cousin). Le chien n’est plus, pour le moment, considéré comme une espèce à part entière mais comme une sous-espèce de Canis lupus. Chien et loup sont ainsi de même espèce. Les anciennes appellations scientifiques du chien,Canis canis ou encore Canis familiaris, ne sont donc plus d’actualité.

C’est aussi une appellation pour plusieurs autres espèces de canidés de type Atelocynus et Speothos, voire de rongeurs du genre Cynomys(chien de prairie).

La femelle du chien s’appelle la chienne et un jeune chien est appelé un chiot. Le chien glapit, jappe ou aboie.

Il existe de nombreuses races de chiens. Environ les trois quarts de celles reconnues sont très anciennes et issues de la sélection naturelle sur la morphologie, combinée à une sélection artificielle sur le comportement (exemples : Husky sibérien, Berger de Brie). Le dernier quart est issu d’une sélection artificielle récente (exemples : Berger allemand, Golden Retriever) ; ces dernières sont souvent les plus populaires car modelées à la convenance de l’homme.

Histoire

Domestication du chien.

La domestication du chien débute entre 16000 et 15000 avant J.-C.dans des groupes de chasseurs. En comparaison, le cheval sera domestiqué par des groupes nomades entre 4000 et 3000 avant J.-C.

Le chien aurait été simplement apprivoisé parmi d’autres animaux, tels les chacals ou les rongeurs. Mais c’est le seul maintenu en dépendance, car il aurait montré le plus d’aptitudes à une socialisation primitive. Le chien a pour ancêtre le loup mais des expériences, en cours depuis une cinquantaine d’années avec des croisements sélectifs de renards semblent donner des résultats similaires à ceux observés chez le chien (comportement particulièrement social, pédomorphisme, tempérament enfantin…).

Le chien primitif serait un chien de chasse qui aidait l’homme.

Dans l’Antiquité, les chiens servaient aux combats (ex : Irish Wolfhound), à la production de viande et étaient aussi supports de croyances et de rites de type religieux.

Plus tard, sous l’Empire romain, ils étaient des animaux de compagnie, des gardiens de troupeaux et utilisés pour la chasse.

Au Moyen Âge, dans les campagnes et les milieux populaires, les chiens suscitent des peurs collectives et faisaient l’objet d’exterminations quotidiennes. Pour la noblesse, par contre, ce fut l’âge d’or de la vénerie.

À la Renaissance, la passion des hommes pour la chasse parvint à conserver une place aux chiens dans la société. La noblesse considérait le chien comme un signe de puissance et de grandeur. Ceci permit le développement de races de chiens de compagnie.

Au XIXe siècle, la population de chiens connaît une expansion numérique. Il est devenu un animal commun.

Vers 1855, les anciennes races de chiens sont reconnues officiellement et leur type est homogénéisé (fixé) tandis que de nouvelles races créées par l’homme apparaissent. C’est l’apparition de la cynophilie.

À la Belle Époque, puis entre les deux guerres, les artistes, lesécrivains, et les politiciens choisissent des animaux qui les différencient du commun.

Anatomie

Races et morphologies

L’étude des chiens et des races de chiens est appelée cynologie.

La Fédération Cynologique Internationale reconnaît 335 races. C’est elle qui définit les « standards », c’est-à-dire l’ensemble des caractéristiques définissant une race.

On distingue plusieurs catégories de chiens, selon leur morphologie générale :

Les molossoïdes sont des chiens au museau court et à la tête plutôt ronde ; molosses, chiens de type montagne.Ils proviennent des montagnes d’Asie.

Les lupoïdes ont une tête « pyramidale » et des oreilles droites en général ; chiens de berger, terriers, chiens de type spitz et primitif. Ils proviennent du nord de l’Europe.

Les braccoïdes possèdent un museau long carré et des oreilles tombantes ; chiens de chasse sauf terriers, lévriers et primitifs.Ils proviennent du nord de l’Europe également.

Les graioïdes ont un corps « fin » et une tête longue ; lévriers.Ils proviennent du proche orient.

Ces catégories sont elles-mêmes divisées en dix groupes basés sur la morphologie et l’utilisation des chiens.

Caractéristiques physiques

Le squelette du chien compte environ 300 os (soit environ 80 de plus qu’un squelette humain adulte), le nombre étant variable d’une race à l’autre.

Malgré sa domestication et la dépendance à l’homme qui en découle, le chien a gardé sa musculature athlétique qui en fait un animal sportif et actif. Il possède un thorax large et descendu, et des pattes qui ne reposent au sol que par leur troisième phalange. Les membres antérieurs comportent 4 doigts, les postérieurs généralement 5, le pouce pouvant manquer chez certaines races (s’il existe, il ne touche pas le sol). Les doigts se terminent par des griffes et sont soutenus par des coussinets plantaires. Le chien est donc un digitigrade.

La tête du chien comporte une mâchoire puissante. La morsure d’un rottweiler a déjà été mesuré à 149 kg/cm2, tandis qu’un berger allemand peut exercer une pression de 108 kg/cm2, et un pitbull 106 kg/cm2 [3]. La denture définitive, constituée de 42 dents, est en place vers 6 mois.

Chez le chien, taille et poids sont très variables d’une race à l’autre : dans les extrêmes, le poids du chihuahua peut être de 900 g et celui du mastiff peut atteindre 140 kg.

L’espérance de vie de cet animal est en moyenne de 11 ans, mais peut aller de 8 à 20 ans.

Son sens de l’orientation est beaucoup plus précis que celui de l’homme. De même, son sens de l’équilibre serait légèrement plus aiguisé.

Sens

Le cerveau du chien est d’assez petite taille, puisqu’il ne pèse, en moyenne, que les deux tiers de celui du loup. En revanche il possède des sens très développés.

Le sens de l’odorat, 35 fois plus développé chez le chien que chez l’homme. Sa membrane olfactive mesure 130 cm² (contre 3 cm² chez l’homme). À noter que

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