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Le Temps En Micro-économie

Commentaire de texte : Le Temps En Micro-économie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  25 Novembre 2014  •  Commentaire de texte  •  838 Mots (4 Pages)  •  540 Vues

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Le temps est une machine infernale qui avance sans relâche modelant nos vies les entrainant sans cesse vers l'avant et le changement. Le temps permet aux choses de naitre, de vivre et de mourir, c'est un compagnon de tous les jours que nous cherchons souvent à oublier, car l'on sait qu'un jour le temps nous consumera et que notre vie aura un terme. Il en va de même pour toutes les choses que nous connaissons. Pour les plantes, les astres, les gens, les animaux, les actes, le travail, tout est assujetti à l'horloge qui tourne. Du coup, il est étrange de voir que la monnaie que nous utilisons tous les jours est, elle, imperméable au temps qui passe. Le temps est un acteur fondamental, dans le fonctionnement de l'économie il est pourtant bien souvent totalement ignoré des économistes. La plupart étant enfermé dans une vision instantanée du fonctionnement des choses. La célèbre théorie des avantages comparatifs qui légitime le libre-échange est ainsi particulièrement représentative de cet oubli manifeste de la « science » économique. En effet, la théorie des avantages comparatifs est une théorie instantanée qui prend les avantages à un instant t et les figent pour l'éternité des siècles. Elle ne prend pas en compte la transformation des sociétés et les effets que ces politiques de libre-échange entrainent dans le fonctionnement à plus long terme des sociétés. Il vaut souvent mieux perdre à court terme, en payant des objets plus cher que l'on fabrique soi même, que d'importer et de gagner plus momentanément, mais en produisant une perte massive de savoir-faire qui condamne en réalité la prospérité à long terme de la société.

Une dizaine d'années plus tôt, en développant le concept de « revenu permanent », et en jetant les fondements de la doctrine monétariste moderne, Milton Friedman a en effet lancé l'idée que le consommateur n'était pas seulement un être passif, effectuant une série d'arbitrages ponctuels entre différents besoins matériels, mais aussi un individu calculateur, capable d'arbitrages inter-temporels, dont les dépenses de consommation dépendent non seulement du niveau immédiat de ses revenus, mais aussi de ses anticipations quant à leur évolution future. C'est cette idée que les nouveaux économistes du « Capital Humain » développent, systématisent, formalisent. Alors que les monétaristes se contentent d'appliquer cette innovation dans l'approche économique à l'analyse de la façon dont se forme la répartition des revenus des ménages entre épargne et consommation (notion de « cycle vital » de l'épargne), eux vont plus loin: ils vont l'exploiter pour étudier la façon dont le comportement anticipateur des ménages réagit également, d'une part, sur leur comportement de producteurs (attitudes vis-à-vis du travail, répercussions sur leur « consommation » relative de travail et de non-travail), d'autre part, sur la structure même de leurs dépenses de consommations (par exemple, sur la part de revenu que chaque individu ou chaque ménage consacre à l'achat de services d'enseignement ou de santé). Le résultat est une « nouvelle théorie du consommateur », dont le point de départ est que l'achat d'un bien ou d'un service

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