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Le Producteur, Microéconomie

Dissertation : Le Producteur, Microéconomie. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  7 Décembre 2014  •  3 142 Mots (13 Pages)  •  1 288 Vues

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I- La technologie

Décision de production processus en 3 étapes :

1) Spécifier la façon dont les biens intermédiaires (inputs) peuvent être transformés en production de biens ou services (outputs). Dépend de la technologie de production. Qui est décrite à l’aide de la fonction production. (boulanger utilise travail, farine et eau pour faire du pain ; alors la fonction de production indique combien de baguettes peuvent être produites en fonction de la quantité de biens intermédiaires mobilisés dans la production).

2) Puis tenir compte du coût de production. Producteur rationnel cherche la combinaison productive qui permet de réduire les coûts au maximum.

3) Enfin entreprise détermine quantités de biens intermédiaires qu’elle souhaite employée.

A. La fonction de production

Technologie décrite avec fonction de production.

Deux types de facteurs de production : le travail et le capital (ensuite appelés facteur 1 et 2).

Fonction de production : spécifie la quantité maximale de biens ou de services produits (q) que peut produire une entreprise en utilisant z1 unités du facteur 1 + z2 unités du facteur 2.

Son écriture est q = f (z1, z2)

Le processus de transformation des biens intermédiaires en biens ou services, évolue en fonction du progrès technique et des connaissances scientifiques. La fonction production change lorsque de nouvelles technologies sont introduites.

L’horizon temporel joue aussi un rôle dans l’analyse de la production. Deux types de facteurs de productions :

- Les facteurs de production variables (producteur libre quantité souhaité)

- Les facteurs de production contraints (producteur peut pas utiliser n’importe quelle quantité)

 Court terme : Le producteur utilise les 2 types facteur travail (employés) généralement plus flexible que capital (machines). Travail facteur variable et capital facteur contraint.

 Long terme : Tous sont des facteurs variables. Libre d’utiliser n’importe quelle combinaison factorielle.

B. Les isoquantes

Isoquante : La courbe définie par l’équation de la fonction production q = f (z1, z2) est appelée une isoquante de niveau q. Correspond à l’ensemble des combinaisons productives (z1, z2) permettant à la firme de produire exactement q unités de biens ou de services. (On peut employer 5 machines + 50 travailleurs ou 10 machines + 30 travailleurs pour produire 100 voitures).

Productivité marginale d’un facteur de production : Indique combien d’unités supplémentaire de biens ou de services (outputs) sont produites lorsque l’on utilise une petite quantité supplémentaire de ce facteur dans le processus de production, toute choses étant égales par ailleurs.

La productivité marginale est représentée par une dérivée partielle :

(Pour le facteur 1) ƍ f (z1, z2)/ ƍ z1

(Pour le facteur 2) ƍ f (z1, z2)/ ƍ z2

 En général la productivité marginale décroit à mesure que l’on accroit l’emploi d’un des facteurs, on parle de décroissance de la productivité marginale des facteurs (1’employé de plus apporte une certaine productivité en plus, plus on embauche d’employés moins « productifs »).

C. Le taux marginal de substitution technique

Une entreprise peut opérer des ajustements entre facteurs de productions variables comme substituer du capital au travail.

La pente (en valeur absolue) de l’isoquante de niveau q = au TMST (noté TMST (z1, z2) ). Ce taux est le taux auquel on peut substituer les facteurs de productions 1 et 2 sans affecter le niveau de production q. (Achat 1 machine permet licencier 20 employés TMST= 1/20). Mais la productivité marginale est décroissante, donc le TMST n’est pas constant.

Formellement on à la pente de l’isoquante qui est décrit par :

ƍ z2/ ƍz1 = - [ƍ f(z1, z2)/ ƍ z1] / [ƍ f(z1, z2)/ ƍ z2]

Le TMST est donc égale à :

TMST (z1, z2) = ׀ ƍ z2/ ƍ z1 ׀ = [ƍ f(z1, z2)/ ƍ z1] / [ƍ f(z1, z2)/ ƍ z2]

Le TMST est généralement décroissant ce qui explique la convexité des isoquantes. Si l’on substitue du travail au capital, la productivité du travail va progressivement diminuer. De même, si l’on substitue du capital au travail, la productivité du capital va progressivement diminuer. (Entreprise possède 10 machines achat d’une de plus permet licencier 20 employés ; si entreprise possède plutôt 100 machines, l’achat d’une de plus permettra seulement de licencier 10 employés).

• Il existe des facteurs de production parfaitement substituables : si une unité supplémentaire de l’un permet de compenser la diminution d’une unité de l’autre (isoquantes sont des droites avec une pente = -1).

• Des facteurs de productions complémentaires : impossible accroître la production sans augmenter les 2 facteurs simultanément (isoquante forme de L).

D. Les rendements d’échelles

La décroissance du TMST nous a permet de voir l’impact de la variation d’un facteur de production. A long terme, tous les facteurs sont variables l’entreprise décide donc de la meilleur façon d’augmenter la quantité des biens ou des services produits. Une des façons est d’accroitre dans une même proportion l’ensemble des facteurs.

Une entreprise fabrique un bien à partir de capital K et de travail L.

Fonction de production q = f (z1, z2)

Le management décide d’augmenter l’ensemble des facteurs dans la même proportion λ. λ= 2. Donc entreprise double le capital et le travail. Le volume de production est donc donné par f (2K, 2L). Trois possibilités existent :

1) La production fait plus que doubler quand l’entreprise double les quantités de facteurs de productions : f (2K, 2L) > 2f (K, L). Rendement d’échelle croissant (économie d’échelle). Dans ce cas, il est techniquement efficace d’avoir des entreprises très grande et donc peu de producteur (voir un seul).

2) La

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