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La trinité impossible

Dissertation : La trinité impossible. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Juin 2018  •  Dissertation  •  434 Mots (2 Pages)  •  469 Vues

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La  trinité impossible :

 

(Mundell, 1963) a montré dans l’une de ses contributions économiques, que la politique monétaire devient inefficace lorsqu'il y a une pleine mobilité des capitaux et une stabilité du taux de change.

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Le scénario (A) : Assure une stabilité des taux de change, une liberté de circulation des capitaux mais implique de renoncer à l’autonomie de la politique monétaire.

Le scénario (B) : Assure une politique monétaire indépendante et une liberté de circulation des capitaux mais nécessite l’abandon de la stabilité des taux de change.

Le scénario (C) : Assure une stabilité du taux de change et une autonomie de la politique monétaire mais requiert de renoncer à la libre circulation des mouvements de capitaux

Les taux de change fixes favorisent le commerce extérieur en offrant un environnement monétaire stable. L’autonomie de la politique monétaire permet de fixer les taux d’intérêt en fonction des besoins de l’économie nationale, pour lutter contre l’inflation ou le chômage ou pour promouvoir la croissance. La libre circulation financière favorise les échanges et la meilleure allocation des fonds et permet d’accéder aux capitaux dans les meilleures conditions possibles.

Toutefois, une économie nationale ne peut pas atteindre simultanément ces trois objectifs. Il est nécessaire d’en abandonner un pour pouvoir réaliser les deux autres. Une banque centrale qui déciderait d’adopter une politique monétaire expansionniste en baissant les taux d’intérêt, verrait immédiatement les capitaux placés dans sa devise se porter sur d’autres monnaies offrant une meilleure rémunération. Sur le marché des changes, il en résulterait des ventes massives de sa devise et donc une dépréciation qui finirait par rendre impossible le maintien de la stabilité du taux de change. En revanche, l’abandon d’une des trois conditions permet la poursuite des deux autres : en changes fixes, il est possible de conduire une politique monétaire autonome (baisse ou hausse des taux d’intérêt par rapport à ceux des partenaires) à condition que le contrôle des changes empêche les mouvements de capitaux (respectivement sorties ou entrées) qui inévitablement en découlent.

Si au contraire, dans ce même contexte de changes fixes le contrôle des changes est levé, il faut renoncer à toute politique monétaire autonome.

Enfin, il est possible pour une banque centrale de mener la politique monétaire de son choix en l’absence de contrôle des changes s’elle abandonne la stabilité du taux de change. Par exemple, une relance monétaire favorise les sorties de capitaux mais la dépréciation du taux de change qui en résulte n’est plus considérée comme problématique puisque le taux de change est déterminé par la confrontation de l'offre et de la demande sur le marché des changes.

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