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La compagnie des assurances Sécuriplus

Analyse sectorielle : La compagnie des assurances Sécuriplus. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  11 Novembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  1 759 Mots (8 Pages)  •  682 Vues

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Question 1

La compagnie des assurances Sécuriplus correspond aux principes de division du travail et à ceux de l’organisation scientifique pour plusieurs raisons.

Divison du travail

Concernant la division du travail, celle-ci a bien lieu dans cette entreprise, et ce, à grande échelle. La compagnie est séparée en trois divisions (vie, industrielle, médicale). Chaque division possède leur propre organigramme, « sa […] direction, son équipe de vente, ses services administratifs et son personnel de bureau », cela démontre une double division du travail. Tout cela a sûrement été effectué dans un but bien précis selon Smitt qui est de répondre à la demande du marché en réduisant les coûts de production qui sont dans ce cas-ci de répondre le plus rapidement possible au plus grand nombre de réclamations.

De ce fait, la division du travail a aussi comme fonction de mettre en place une certaine spécialisation des tâches. Chaque employé a des tâches bien précises à effectuer et devient en quelque sorte un spécialiste à l’exécution de ces tâches ce qui permet d’augmenter le rythme de production (voir Figure 1).

Organisation scientifique

En ce qui concerne l’organisation scientifique du travail, elle est très présente dans cette entreprise, puisque l’on y retrouve plusieurs de ces grands principes.

- Analyse et décomposition des tâches

Dans cette organisation, on constate qu’il y a une séparation entre la direction et l’exécution « sept cadres supérieurs [et les groupes qui exécutent], 20 vendeurs, 25 commis de bureau et 14 préposés à l’administration », cela est présent dans l’organisation scientifique et fait partie de la décomposition des tâches aussi. Cette dernière est très bien démontrée dans le cas des assurances Sécuriplus. Pour la division médicale, le service du courrier assure la première analyse, le « premier tri en fonction des divers services au sein de la division ». Par la suite, on sépare la division en plusieurs sous-groupes qui ont tous des tâches à effectuer qui leur sont propres. Le commis aux réclamations est un bon exemple, il doit classer et traiter les réclamations tandis que l’employé du service des chèques doit imprimer et classer les chèques, par la suite joindre les chèques aux réclamations auxquels ils correspondent et pour terminer, classer les réclamations.

- Formation

Un autre principe présent est que les employés ont la qualification pour être à leur poste et que certains d’entre eux ont dû avoir une formation pour pouvoir effectuer leurs tâches. C’est le cas des commis aux réclamations qui ont reçu « des cours de saisie et de traitement de données [… soit,] 10 heures de formation intensives ».

- Suivi et contrôle permanent

De plus, un suivi du travail est réalisé, par une étude de traitement qui a comme objectif de répertorier « les temps de traitement interne de chaque type de réclamation » et aussi par le calcul de la moyenne des réclamations effectué en une journée par un employé. Un contrôle permanent est aussi effectué par la vérification d’« un certain nombre de réclamations choisies au hasard » et analyser. Par ce fait, on considère l’employé comme une machine et non comme une personne, une critique qui ont souvent été faites au modèle scientifique de la théorie de Ford (fordisme).

Système de rémunération

Par contre, l’aspect du système de rémunération présent dans la division du travail autant que dans l’organisation scientifique n’est pas abordé dans ce cas et c’est pourquoi cet aspect n’a pas été développé.

Question 2

L’administration classique du point de vue de Fayol a comme objectifs d’avoir une organisation qui atteint une efficacité optimale en fonction des buts de l’entreprise et de posséder certains principes essentiels au processus d’administration. Certains de ces principes sont repris dans le cas de Sécuriplus et d’autres sont laissés de côté.

La division du travail et la hiérarchie

Il est vrai qu’il y a une certaine hiérarchie dans cette compagnie comme on peut le constater dans son organigramme (cadres et subordonnées). De plus, les tâches dans celle-ci sont divisées, donc selon la théorie de Fayol, les employés devraient être plus spécialisés et plus productifs dans leur travail, mais ce n’est pas le cas dans la division médicale. « La Marie-Line en question a trois ans d’expérience et elle prétend toujours qu’elle ne peut pas comprendre le système ». Alors même s’ils ont de l’expérience et une formation, cet employé en particulier n’augmente en aucun cas la productivité de l’entreprise.

L’autorité et la responsabilité

« Je lui ai dit de se mettre à l’ouvrage et de s’arranger pour comprendre faute de quoi elle devra se chercher du travail ailleurs ». Dans cet extrait, M. Blanchette donne un ordre et se permet une sanction si celle-ci n’est pas respectée. De plus, le but de la sanction est bien défini dans la citation qui suit, « il lui faudrait congédier quelques-uns de ses employés pour donner un avertissement sérieux aux autres ». En effet, il veut s’assurer que ses ordres seront suivis à la lettre. Donc, ce principe est bien intégré, mais parfois il est difficile à faire respecter par les subordonnées.

La discipline

En ce qui concerne la discipline, M. Blanchette a de la difficulté à la faire appliquer. « Je me demande parfois si ces gens m’écoutent vraiment. On dirait parfois qu’ils sont sourds d’une oreille et qu’ils n’entendent pas de l’autre ». Donc, on peut dire que l’entente entre la direction et ses subordonnées est difficile et c’est pourquoi la discipline au sein de la division n’est pas évidente. Il y a peut-être un problème

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