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La banque du Liban

Cours : La banque du Liban. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Mars 2013  •  Cours  •  614 Mots (3 Pages)  •  751 Vues

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Le gouverneur de la BDL est catégorique : La crise financière ne se répercutera pas sur la stabilité du crédit au Liban. Il a estimé que la liberté de marché ne s’oppose pas à l’application de réglementations de prudence.

Le gouverneur de la Banque du Liban, Riad Salamé, participe aux réunions annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international qui se tiennent à Washington entre le 10 et le 13 octobre.

À cette occasion, M. Salamé a convié les hauts responsables des banques internationales et libanaises à Washington à un petit déjeuner à l’hôtel Four Seasons afin de discuter des derniers développements survenus sur la scène bancaire internationale.

S’adressant à ses convives, M. Salamé a souligné que ni le Liban ni le secteur bancaire n’ont été affectés et ne le seront pas par la crise financière internationale, et que celle-ci ne se répercutera point sur la stabilité du crédit au Liban. En effet, la BDL a adopté, au cours des dernières années, une série de mesures visant à consolider la capitalisation des banques, à rationaliser leur travail et à mettre le secteur bancaire à l’abri des pratiques qui ont ébranlé le système bancaire international, et ont obligé les gouvernements et banques centrales à injecter plus de trois trillions de dollars afin de renflouer leur secteur bancaire.

M. Salamé a expliqué que depuis plus de dix ans, la Banque du Liban considère qu’il est nécessaire d’émettre des circulaires préventives qui protègent le secteur bancaire, et que la liberté du marché et le respect de ses règles ne s’opposent pas à l’application de réglementations de prudence. La Banque du Liban a donc émis, au cours des quinze dernières années, des centaines de circulaires qui ont eu pour résultat de protéger financièrement le secteur bancaire et d’y réduire les risques, contrairement aux pays développés dont le seul souci était d’adopter les accords de Bâle I et II afin de protéger leurs propres banques des crises qui étaient prévues dans les pays en voie de développement et qui, en fin de compte, ont éclaté au sein même du monde développé.

Le gouverneur de la Banque centrale a également rappelé que la quasi-faillite du système financier international découlait en partie de l’effet de levier qui s’est traduit par un octroi excessif de crédits pour l’acquisition de fonds et de biens-fonds, la titrisation de ces crédits, la création de produits dérivés liés à ces crédits, le nouvel emprunt contre ces produits dérivés et leur vente sur les marchés, sachant que les principaux dérivés comportent des subprimes et que leur succès est dû à leur taux d’intérêt élevé, comparé aux taux d’intérêt bas appliqués dans l’activité bancaire usuelle.

Par ailleurs, M. Salamé a indiqué que la Banque du Liban avait, depuis longtemps, évité pareille situation en réglementant les activités relatives à ces produits et en les soumettant à une autorisation préalable de son Conseil central, en interdisant au secteur bancaire libanais de s’engager dans les subprimes et d’émettre des garanties sur les dérivés en contrepartie de leurs fonds propres. De plus, la Banque du Liban a adopté une politique de taux réaliste qui freine tout désir de rentabilité excessive à hauts risques, a réussi à contrôler la liquidité grâce à l’émission de

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