LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

La Protection Sociale, En France, Permet-elle De Lutter Efficacement Contre L'exclusion

Mémoires Gratuits : La Protection Sociale, En France, Permet-elle De Lutter Efficacement Contre L'exclusion. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  4 Avril 2014  •  717 Mots (3 Pages)  •  1 301 Vues

Page 1 sur 3

I. Certes, la protection sociale française évite en partie l’éviction économique de certains citoyens.

A. Grace à elle, Les individus sont en effet assurés contre les risques sociaux et évitent ainsi l’exclusion

1. La protection sociale peut être qualifiée de bismarckienne ou d’« assuranciel corporatiste » dans la typologie Esping Andersen. Elle est gérée de façon tripartite. Les biens portants payent pour les malades, les actifs occupés financent la retraite par répartition ……

2. Cette redistribution horizontale est financée par les cotisations sociales salariales et patronales assises sur les revenus du travail. Pôle emploi

3. En contrepartie, la sécurité sociale versent des revenus de transferts aux malades, aux familles, aux retraités (178 403 / 505 476) X100 environ 35 % du total). Pôle emploi résultat de la fusion ASSEDIC /ANPE verse des indemnités aux chômeurs qui ont cotisés 4 mois au cours des 28 derniers mois.les. (cf. doc 2).

B. L’assurance, complétée par l’assistance permet de diminuer la pauvreté

1. On la mesure généralement à partir du seuil de pauvreté relative fixé en France à 50% du revenu médian. Les personnes qui sont à la fois exclus et pauvres invoquent essentiellement le surendettement, les licenciements et le manque de qualification pour expliquer leur situation (cf. doc 6)

2. Les revenus sociaux permettent de diminuer le taux de pauvreté. En 2001 par exemple, le pourcentage de ménages pauvres en France baisse de 5 points grâce à la redistribution verticale. Sur 100 ménages français 6 sont pauvres si on raisonne en termes de revenus disponible contre 12 si on ne tient compte que des revenus primaires cf. doc 4)

3. Les prestations pauvreté – exclusion sociale sont assistancielles et donc non contributives. On peut citer le RMI et l’allocation parent isolés ou leur remplaçant le RSA, La CMU, les SAMU sociaux (cf. doc 1).

II. Toutefois, dans un contexte de crise économique ce système présente deux types de limites

A. L’Etat providence , fort couteux est remis en cause

1. La crise est financière. Les prestations ont augmentés de (506-399 /399) X100 = 25 % environ entre 2000 et 2005 .Alors que les recettes ont tendance à stagner. C’est l’effet de ciseaux (cf. doc 2)

2. La crise est également une crise de légitimité. Les libéraux comme F Hayek conteste le bien fondé de l’assistance. Les allocations chômage et les minima sociaux sont accusés de créer des trappes à inactivité désinvitant à entrer sur le marché du travail (cf. doc 5)

3. Les citoyens sont de plus en plus réticents face à la redistribution du fait de la progression de l’individualisme .ils font d’avantage confiance à la charité volontaire et financent avec générosité les ONG du type médecins du ponde ou restos du cœur.

B Il ne permet pas d’éviter totalement l’exclusion

1. Le RSA par exemple (460 € pour une personne seule) se situe en dessous du seuil de pauvreté (910 €par mois) .Or ce revenu même complété par les allocations logements ne permet pas de vivre décemment et

...

Télécharger au format  txt (4.5 Kb)   pdf (72.6 Kb)   docx (9.8 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com