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La Productivité Est-elle L'ennemie De L'emploi

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Par   •  1 Février 2014  •  554 Mots (3 Pages)  •  2 766 Vues

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Depuis 1950 (début les Trente Glorieuses), les entreprises ne cessent de gagner en productivité et efficacité, notamment avec le progrès technique et l’introduction des robots. Dans un contexte de mondialisation, les concurrents règnent au sein des pays capitalistes, et les entreprises doivent constamment améliorer leur productivité pour rester compétitives.

La productivité est une mesure de l’efficacité de la combinaison productive (association du travail et du capital). Le progrès technique, lui, est l’ensemble des changements permettant l’amélioration qualitative et quantitative de la production. Le gain en productivité semble à première vue détruire des emplois car nécessitant moins de travail pour produire la même quantité de produit. En réalité, la conséquence du gain de productivité créerait des emplois dans un autre secteur et serait dite « compensatrice » de la destruction des emplois précédents par certains économistes. Nous aurons donc une approche nuancée sur la question : « Est-ce que la productivité détruit plus d’emplois qu’elle n’en produit ? »

D’un part, l’augmentation de la productivité se fait, le plus souvent, à la suite de l’introduction d’un progrès technique dans une entreprise avec une mécanisation de la production (dépense dans le capital). Celle-ci engendrant une destruction logique directe du travail dans cette branche (baisse des emplois).

D’autre part, ces gains en productivité se répartissent en 3 catégories : la baisse des prix, l’augmentation des salaires, et la hausse du profit, ceux-ci provoquant une augmentation de la demande. Pour les salariés et l’entreprise, ceci a un effet différent : une hausse du pouvoir d’achat (pour les employés), et un déboursement dans le capital plus important pour l’achat de machines par exemple (pour l’entreprise).

Ce phénomène engendrerait une augmentation de la production dans une autre filière et produirait des emplois. D’après la théorie de « déversement » d’Alfred Sauvy (1898-1990), la comparaison du solde se doit normalement d’être positive : « La demande augmentera donc dans un autre secteur, ce qui sera source de création d’emplois. »

On se rend compte ici que la réponse ne peut être blanche ou noire. En effet, cet effet global du gain de production peut cacher des baisses d’emplois localisées (notamment en France). De nombreux économistes l’attribuent au fait que les entreprises françaises ne sont pas spécialisées dans les produits les plus lucratifs (spécialisation industrielle et manque de recherche en innovation). Des pays comme l’Allemagne avec leurs machines/ outils et leur haut de gamme (voitures comme Mercedes, Porsche) ou comme la Chine avec leur production très peu chère rendent la compétitivité difficile. Par exemple, nos produits automobiles nous sont très peu profitables de par notre axe de marché bas de gamme (Twingo) rivalisant avec les produits chinois ou japonais. Ces pays en voie de développement proposent des produits moins chers, vue qu’ayant une politique de salaire beaucoup plus basse. La France produit beaucoup mais de par notre cout du travail très élevé (charges sociales) nous ne pouvons être compétitifs. Les salariés Allemands, d’un autre côté, sont payés chers mais produisent des produits haut de gamme avec une absence de concurrence permettant un gain important.

Pour

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