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La Main Invisible De Adam Smith

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La main invisible

jeudi 13 novembre 2008, par Simonnet Jean-Paul

Sur le site de la revue Problèmes économiques, dans la rubrique "Théories économiques : Concurrence, marchés, réglementation" on trouve la définition suivante de la "théorie de la main invisible" :

Selon Adam Smith, l’individu ne « cherche que son propre gain » mais par son action personnelle et isolée il contribue à une fin qui le dépasse, l’intérêt général. Les opérations des agents, apparemment indépendantes les unes des autres, sont en fait coordonnées (main invisible) et aboutissent à une situation dans laquelle les producteurs peuvent vendre leurs marchandises et les consommateurs satisfaire leurs besoins. Une telle issue est garantie par un système de prix et de salaires flexibles qui assure un équilibre efficient sur tous les marchés. La somme des intérêts individuels et égoïstes est égale à l’intérêt général.

La référence est assez fréquente pour mériter un effort d’approfondissement.

L’encyclopédie en ligne Wikipedia propose un article très complet à la main invisible. Non seulement les extraits des trois textes qu’Adam Smith consacre à cette expression sont présentés mais en de très nombreuses interprétations sont discutées.

Sur l’excellent site L’antisophiste, l’article intitulé "La main invisible" retrace les origines du concept et les liens avec deux intuitions fondatrices du libéralisme économique :

- les vices privés servent le bien public

- le bien ne naît pas du dessein des hommes mais du produit de leurs actions.

Jean-Pierre Dupuy a beaucoup fait pour améliorer la discussion et les interprétations du concept présent dans les textes de Smith. Il a en particulier essayer de montrer qu’il n’y a pas de contradiction entre la sympathie, qui domine la majorité des actions humaines, et l’égoïsme (self-love) qui prévaut dans le domaine économique : « le self-love n’est pas (...) l’opposé de la sympathie, pour la bonne raison qu’il en est une » [1]. Si la sympathie réciproque est le principe qui assure la cohésion sociale en respectant l’absolue autonomie des individus elle se confond aussi avec l’envie. C’est pour cela que l’égoïsme (self-love) est le fondement, à l’échelle individuelle, de l’action de la main invisible.

Pour vous décider à lire cet auteur vous pouvez consulter cette note de lecture de Libéralisme et justice sociale [2] par Alexandre Delaigue sur un de mes sites préférés : Econoclaste.

Christian Laval adopte une autre perspective dans son travail de recherche sur les origines du libéralisme. Voir par exemple cet article récent La main invisible d’Adam Smith, revue Temporel n°5 (mai 2008).

À l’occasion de la publication de L’homme économique, Gallimard, 2007, Christian Laval, a accordé un longue entretien repris dans cette vidéo.

Notes

[1] Jean-Pierre

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