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L’Ecole Néoclassique

Cours : L’Ecole Néoclassique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  16 Février 2018  •  Cours  •  775 Mots (4 Pages)  •  480 Vues

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Chapitre 3 : L’Ecole Néoclassique

Intro : Fin du 19ème siècle (1870), l’économie européenne a beaucoup évoluée. L’industrie de masse a supplanté les activités traditionnelles. La concurrence s’est fortement développée. Ces néoclassiques couvrent différents courants :

  • Les marginalistes : l’école de Vienne (Carl MENGER), de Lausanne (Léon WARLAS), de Cambridge (Alfred MARSHALL)

Les néoclassiques reprennent l’idée de libéralisme mais ils rompent avec les classiques car ils divorcent sur la notion de valeur et ils ont une approche micro économique alors que les classiques étaient plus macro économique.

  1. Une approche micro économique.

  1. Le cadre d’analyse.

Les néoclassiques vont décrire les arbitrages que font les agents économiques en qualité de consommateur, de producteur et de travailleur. Leur champ d’analyse est bien l’individu dont on va décrire les choix économiques = individualisme méthodologique.

  1. La théorie du consommateur.

Consommateur : celui qui achète des biens sur le marché (Demandeur).

Travailler = revenu/sans loisirs (dépense [consommation] ou épargne) / ne pas travailler = Loisirs/sans revenu.

  1. La théorie du producteur.

Sur un marché, le producteur est un Offreur (produisent et vendent leurs biens sur le marché). Ainsi, les entreprises doivent faire des arbitrages notamment dans le choix d’une combinaison de facteur de production qui leur permettent de maximiser leur profit. Il y a donc le facteur Travail et Capital (physique = locaux… immatériel = formation des employés…) puis les Matières Premières. Elle va choisir ses facteurs en fonction de leur prix.

  • Prix du facteur travail = Salaire & capital = taux d’intérêt.

  1. Hypothèse du modèle : la rationalité des agents économiques.

Les agents économiques sont supposés effectuer les meilleurs choix possibles compte tenu de l’information dont ils disposent avec pour objectif de maximiser leur satisfaction en minimisant les coûts. Ils sont supposés faire toujours le choix optimal = choix qui leur procure la meilleure satisfaction possible.

Rationalité limitée (H.SIMON) : les agents économiques mobilisent toutes les informations à disposition pour effectuer le choix qui leur procure un certain niveau de satisfaction (pas forcément la meilleure satisfaction, le meilleur choix absolu). Hypothèse qui devient plus réaliste.

Il compare l’utilité procurée par rapport à son coût.

  1. Théorie de la valeur : la notion « d’utilité marginale ».

Les néoclassiques considèrent que c’est l’utilité marginale qui fonde la valeur d’un bien (≠ classiques avec la valeur travail).

Utilité marginale (Um) : Utilité procurée par la dernière unité consommée d’un bien. D’où le nom de marginalistes car ils raisonnent à la marge. Ils comparent le bénéfice/l’utilité marginale et le coût marginal. Ils expliquent que l’utilité marginale des biens est décroissante : l’utilité que me procure la consommation d’un bien décroit à mesure que ce bien est consommé. Ce phénomène est lié à la satiété des besoins.

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