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L'évaluation D'un établissement De Crédit

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Par   •  21 Avril 2013  •  1 911 Mots (8 Pages)  •  767 Vues

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Résumé : « L’évaluation d’un établissement de crédit »

I)- Comprendre l’environnement bancaire avant de procéder à l’analyse de la banque

1)- l’environnement et les conditions d’activité : On analyse l’influence de l’environnement d’une banque sur les conditions de son activité .Le but de cette analyse est de comprendre la structure institutionnelle du système financier auquel appartient la banque.

2)- L’analyse fondamentale : Après avoir procédé à l’analyse de l’environnement de la banque, on se concentre sur la banque elle-même en utilisant le modèle CAMEL : Capital, qualité des Actifs, Management, bEnéfices et Liquidités.

a)- les fonds propres : On évalue les fonds propres à but de juger dans quelle mesure le besoin de fonds nécessaire pourrait augmenter ou baisser à l’avenir et comment ces besoins seront assurés.

b)- la qualité des actifs : On examine le système interne de notation des risques et les caractéristiques générales des encours à problème. En outre, on cherche à comprendre comment dans un environnement comptable propre à la banque, la qualité des actifs peut être mesurée de façon adéquate.

c)- Le management : Au-delà de l’évaluation subjective du management qui est facilitée par le contact direct, il faut examiner le réalisme et le succès à LT du management ainsi que la pertinence des systèmes d’information sur lesquels, il se fonde pour diriger l’établissement.

d)- la rentabilité : on cherche à comprendre le potentiel dont dispose l’institution pour créer de la valeur, compte tenu de son importance et tout en défendant ses positions de marché.

e)- la gestion du bilan : on analyse la liquidité et la sensibilité au risque de taux d’intérêt. La liquidité est d’une importance encore plus grande dans l’analyse des institutions financiers plus faibles.

II)- les principes d’évaluation des banques

L’évaluation passe en 3 phases : l’audit financier, la correction de certaines données comptables et l’évaluation proprement dite d’une banque.

1)- l’audit comptable : Il consiste à auditer les éléments constitutifs des capitaux propres et du bénéfice net. En outre, l’auditeur contrôle la valeur des immobilisations et analyse les rapports estimant leurs valeurs vénales.

2)- les corrections de certaines données comptables : Pour faire une analyse comparative entre deux banques qui cherchent à faire un rapprochement par exemple, il faut avoir des données comptables comparables. Pour avoir cette comparabilité, il est primordial que les deux entités utilisent des règles comptables identiques ou au moins conduisent à des évaluations peu différentes.

3)- L’évaluation proprement dite d’une banque :

Elle est sur les mêmes principes de celle d’une entreprise : une banque vaut les flux qu’elle est susceptible de rapporter dans le futur. Toutefois, il est primordial d’adapter les méthodes d’évaluation des entreprises commerciales et industrielles à la particularité bancaire.

a)- La méthode des flux de trésorerie actualisés : la valorisation directe des fonds propres:

. Quels flux actualiser ?

On constate une divergence entre certains ouvrages théoriques sur l’évaluation des banques, qui préconisent l’actualisation de « cash-flow to equity »,

et d’autres ouvrages théoriques, rejoints par les praticiens, qui mettent en œuvre l’actualisation de résultats nets.

Pour notre part, nous privilégions la deuxième méthode, soit l’actualisation de résultats nets distribuables, qui nous semble fournir une meilleure vision économique de la richesse créée par l’établissement pour l’actionnaire.

En effet, les cash-flows to equity correspondent au cash-flow généré par les opérations, plus la hausse nette des ressources, moins la hausse nette des emplois :

Ainsi, le cash-flow to equity représente la variation de trésorerie entre N – 1 et N. On voit dans l’exemple suivant qu’une part de cette variation de trésorerie correspond à du cash généré par l’activité et une autre provient d’une modification temporaire de la structure de bilan :

A l’actif, le compte de trésorerie baisse de 10. Le cash flow to equity de l’année N est donc de – 10, ce qui correspond au résultat net de 20 minoré de la baisse de l’encours de dépôts de la clientèle de 30. En fait, le cash-flow généré par une banque correspond au résultat net, et non pas au cash-flow to equity qui est volatil d’une année sur l’autre.

Faut – il retenir la totalité du résultat dans le calcul des cash – flow actualisés ?

Dans la plupart des pays, les banques sont soumises à des contraintes réglementaires, et en particulier à celle du ratio de solvabilité qui nécessite de maintenir un rapport minimum entre les capitaux propres et les engagements pondérés2 (8% actuellement en France, dont 4% de fonds propres de base « Tier one»).

En ce qui concerne le « Tier one », c’est une partie du « ratio Cooke » qui inclue les fonds propres dits « durs ». Ceux-ci comprennent les fonds propres de meilleure qualité, c’est-à-dire principalement: le capital, certaines réserves, les primes d’émission et de fusion, le report à nouveau, le résultat (non distribuable) du dernier exercice et le fonds pour risques bancaires généraux (FRBG).

Quelle est signification de cette contrainte réglementaire dans la mise en œuvre de la méthode de l’actualisation du cash-flow ? Elle signifie que, quand on se situe en période de croissance des engagements pondérés- ce qui est généralement le cas -, tout le résultat n’est pas disponible pour l’actionnaire puisqu’une partie doit être réinvestie dans la banque.

Comment calculer la valeur terminale ?

La valeur terminale représente la valeur de la banque à l’issue de l’horizon de prévision du business plan. Comme pour les entreprises industrielles et commerciales, deux méthodes sont possibles pour calculer la valeur terminale : l’application d’un multiple de sortie aux agrégats de la dernière année du business plan (multiple d’actif net ou de PER, sur la méthode des comparaisons boursières et des transactions comparables) ou l’actualisation à l’infini d’un résultat net supposé normatif.

Si

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