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L'économie des régimes totalitaires

Étude de cas : L'économie des régimes totalitaires. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  1 Mars 2015  •  Étude de cas  •  1 233 Mots (5 Pages)  •  928 Vues

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LE FASCISME

La dictature de Mussolini s'est accompagnée d'un volet économique dont certains aspects ont survécu jusqu'à nos jours. Ainsi des grosses structures étatiques comme l'Institut pour le reconstruction industrielle (IRI). Le miracle italien de l'après-guerre doit cependant bien peu à l'héritage du fascisme. La dimension économique est sans doute secondaire pour comprendre ce qu'est le fascisme, en comparaison de l'aspect politique: suppression des libertés démocratiques, dictature et nationalisme exacerbé débouchant sur la guerre. Cependant, l'idéologie à la base du fascisme, née d'une critique de droite de la société bourgeoise, a aussi une dimension économique. Face à une société bourgeoise corrompue, aux élites dénuées de sens collectif, le fascisme exalte le travail et l'union des classes productives. C'est en ce sens qu'il est anticapitaliste.

LE STALINISME:

Maître du pouvoir, Staline désire voir l’URSS rattraper puis dépasser le niveau économique des pays capitalistes. L’économie passe sous le contrôle de l’État ; toutes les entreprises sont nationalisées. En 1928, il lance le premier plan quinquennal, dont l’application, sur cinq ans, est obligatoire sous peine de déportation. L’industrie lourde (la sidérurgie, l’armement et l’énergie) est prioritaire. Par contre, les industries de consommation et l’agriculture sont délaissées. Cette industrialisation rapide nécessite de nouvelles sources de financement. Staline compte les prélever sur les campagnes. Pour cela, il décide, en novembre 1929, de la collectivisation des terres : les exploitations agricoles privées sont regroupées dans des exploitations agricoles collectives (kolkhozes), ou des fermes d’État (sovkhozes). Réalisée de façon très brutale, la collectivisation entraîne une résistance acharnée des paysans, qui brûlent leurs terres et détruisent le bétail. Plusieurs millions de « koulaks » – ou paysans aisés – se trouvent déportés. La famine s’étend en 1932- 1933. En 1935, pour relancer certaines productions, l’État accorde un petit lopin de terre dont l’exploitation et les revenus sont libres (fruits, légumes et petit bétail). En 1938, 97 % des terres sont collectivisées.

LE NAZISME:

L'économie du Troisième Reich est en grande difficulté lors de la prise de pouvoir d’Hitler en 1933. Elle est gérée par le ministère du Reich à l'Économie. Marquée par un fort interventionnisme d’État, une politique de grands travaux et le développement du secteur industriel militaire, l’économie

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