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L'image Du Roseau Transmet-elle Dans Ce Trois Textes La Meme Vision De L'homme

Note de Recherches : L'image Du Roseau Transmet-elle Dans Ce Trois Textes La Meme Vision De L'homme. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  5 Décembre 2014  •  625 Mots (3 Pages)  •  5 233 Vues

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Pour commencer est evident que le prémier et le dernier texte ce sont deux fables qui reprennent la meme histoire, mais pas à la meme époque. On peut d'abord voir les differences entre les deux.

Les autours nous presente des végétaux, un chene et un roseau, avec une opposition entre la taille er la force de l'un (lignes 7-9 de La Fontaine) et la petitesse et la souplesse de l'autre (presence du verb 'plier' dans ls deux textes: LF ligne 21; Anouilh ligne 5).

Dans les deux cas, cette opposition physique est une l'allégorie pour l'orgueil et

l'humilité, liée étymologiquement avec la proximité avec la terre défini un renvoie des arbres à un individu.

Chez La Fontaine et l'allusion au corps humain (“tete” lignes 6 et 31, “front” ligne 7, etc...) confirment nettement cette idée d'allégorie commune aux deux textes.

Quant à la fable d'Anouilh, le lien entre ces arbres et les humains est rendu encore plus

explicite par le rapprochement avec les humains directement fait par le chêne : “ Plier, plier toujours, n'est-ce pas déjà trop, Le pli de l'humaine nature?”.

Pour le texte de Jean de La Fontaine on peut comprendre que le chêne fait semblant d'être fort alors que c'est fort il est faible le plus fort dans cette histoire c'est le roseau. Le chêne eprouve dans le texte de la compassion pour le roseau mais il paraît hypocrite.

Les deux dernieres lignes montre la fatalité de la mort du chêne donc le chêne se voit deraciné par le vent alors que le roseau est resté debout, mais avec habilité en courbant le tête. Par contre dans le texte de Jean Arnouilh, l'autour nous presente un'invertion des rôles:

-L'arrogance du Roseau.

-La dignité du Chêne.

On trouve l'idée d'un homme surprenant dans la fable de Jean de La Fontaine. En effet, malgré la supériorité apparente du chêne sur leroseau “Le moindre vent […] vous oblige a baisser la tête; cependant que mon front […] brave les efforts de la tempête” c'est le roseau qui tient bon face au vent tandis que le chêne déracine. C'est laloi du plus fort qui est inversée ici, et La Fontaine expose ainsi un homme qui peut surprendre.

Jean Anouilh préfère dévoiler une image plus prétentieuse de l'homme dans sa réécriture Le Chêne etle Roseau. Le roseau assimilé à l'homme paraît arrogant et indigne “ sentait dans sa voix sa haine satisfaite. Son morne regard allumè”L'homme, toujours à travers l'image du roseau, est décritcomme intelligent et conscient de sa condition mortelle dans Pensée de Pascal.Pascal montre que l'homme doit sa noblesse et sa grandeur à sa conscience.

Dans les quatre fables du corpus, la Fontaine, Anouilh, Pascal et Queneau assimilent tous l’homme à un roseau aux prises avec les éléments de la nature et, pour trois d’entre eux, en compétition avec un semblable plus fort ou plus faible. On verra comment chacun d’eux interprète cette bataille et la leçon qu’il en tire implicitement ou non.

Si La Fontaine préconise pour les faibles de “plier”devant les difficultés de la vie, figurées par les vents,

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