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L'analyse de Marx

Analyse sectorielle : L'analyse de Marx. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  13 Décembre 2014  •  Analyse sectorielle  •  723 Mots (3 Pages)  •  487 Vues

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Sociologue, économiste et philosophe allemand, penseur socialiste dont les idées ont fortement marqué les XIXe et XXe siècles, Karl Marx (1818-1883) reste en Allemagne jusqu'en 1843, il est membre du cercle des hégéliens de gauche.

L'analyse de Marx repose sur une présentation des modes de production (base matérielle de la société), sur le matérialisme historique (qui hiérarchise l'infrastructure et la superstructure), sur la théorie de l'exploitation (et des classes sociales), sur la critique du capitalisme et sur l'hypothèse d'un passage au socialisme puis au communisme. Selon Marx, le mouvement de l'histoire se traduit par une succession de modes de production (antique, féodal, capitaliste) et par une évolution des rapports de production (qui s'expriment par la propriété des moyens de production). L'effondrement d'un mode de production est lié à ses contradictions internes. A chaque étape du développement des forces productives correspondent des rapports de production qui finissent par s'opposer à la poursuite du développement des forces productives. Marx utilise le terme de « formation sociale » pour caractériser le chevauchement des différents modes de production. Ce qui distingue le mode de production capitaliste, ce n'est pas l'échange de marchandises, mais le type d'échange issu de la société industrielle où la force de travail est échangée librement sur le marché. Les rapports de production capitalistes sont fondés sur la séparation entre une classe d'individus qui a la propriété du capital et une autre classe qui ne peut vendre que sa force de travail. (rémunérée par le salaire)

Marx observe le développement des techniques et du machinisme. Il oppose l'outil à la machine ; le premier est le prolongement de la main de l'homme, alors que le second impose ses contraintes propres au rythme de production. Le matérialisme a deux aspects : l'un « dialectique », exprime les lois générales du monde extérieur et de la pensée humaine, l'autre « historique » affirme que c'est la réalité sociale qui détermine la conscience des hommes. Selon Marx, il faut distinguer le travail (mesure de la valeur des biens) et la force de travail (marchandise). La valeur de cette dernière dépend de la quantité de travail nécessaire à sa reproduction (c'est-à-dire du temps consacré à la production des biens de subsistance). Si la force de travail est une marchandise, elle n'est une marchandise identique aux autres. Sa spécificité est liée au fait qu'elle est capable de produire une valeur supérieure à sa propre valeur. L'analyse marxiste des classes sociales repose non pas sur l'opinion des individus sur leur identification sociale, mais sur leur position objective dans le système productif. Ainsi les salariés hautement qualifiés — qui par définition ne possèdent pas les moyens de production — sont rangés du côté de la classe dominée. Le schéma marxiste est bipolaire.

Après la Seconde Guerre mondiale, les analyses marxistes ont connu de nombreux développements, dans une perspective néo-marxiste. L’actualité de l’analyse marxienne et marxiste du capitalisme n’est pas celle d’une description historique qui, dans ses détails concrets, resterait valable ou le redeviendrait, mais d’abord celle d’un mode de production

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