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INFLATION ET LA POLITIQUE DE STABILITE DU NIVEAU

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Par   •  3 Avril 2016  •  Cours  •  2 040 Mots (9 Pages)  •  683 Vues

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 INFLATION ET LA POLITIQUE DE STABILITE DU NIVEAU

                           GENERAL DES PRIX

3.1 Définitions de l’inflation et des termes afférents  

3.1.1 Inflation : Elle désigne une augmentation durable et continue du niveau général des prix.

                           Ce qui correspond à une baisse continue de la valeur de la monnaie.  

3.1.2 Désinflation : baisse du taux d’inflation ; le niveau général des prix augmente toujours mais à un rythme moins important qu’auparavant.

Exemple : si l’inflation passe de 10% à 8% puis à 5%, le niveau général des prix augmente donc toujours mais à un rythme moins rapide. 

3.1.3 Déflation : Situation où le niveau « général » des prix baisse fortement et parfois pour une longue période. La plupart du temps, elle est associée à une récession économique avec hausse du chômage. Ce phénomène s’est produit pendant la grande crise des années 30.

3.1.4 Hyperinflation : inflation qui dépasse les 50% par mois.

4 exemples d’hyperinflation : (Allemagne, Autriche, Hongrie, Pologne : 1921-1925)

* La masse monétaire et le niveau des prix ont évolués parallèlement dans ces 4 pays.

* Lorsque le gouvernement (ou plutôt la banque centrale) imprime trop de monnaie, les prix montent.

* Dans certains cas/pays l’hyperinflation est générée par des déficits excessifs.

* Quand l’Etat augmente la masse monétaire pour financer ses dépenses, il lève un « impôt inflation ». L’impôt inflation est comme une taxe imposée sur tous ceux qui détiennent des liquidités.

3.2 Mesure de l’inflation

Pour mesurer le niveau général des prix qui correspond à l’ensemble des prix des biens et services, on utilise l’indice des prix à la consommation.

L’indice des prix est constitué d’une moyenne pondérée des prix d’un panier de produits consommés par les ménages.

L’indice des prix à la consommation a pour objet de mesurer l’évolution du niveau moyen des prix des divers biens et services consommés par les ménages. Du point de vue économique, il fournit une évaluation du ‘‘niveau général des prix’’.

Du point de vue social, il fournit une mesure de l’évolution des prix qui entre dans le calcul de l’évolution du ‘‘Pouvoir d’achat’’ des ménages.

1- Formule de calcul

L’indice des prix à la consommation est un indice de Laspeyres des prix[pic 1]

Il mesure l’évolution du niveau moyen des prix d’un ‘‘Panier de provision’’ dont la composition est gardée identique à celle de la période de base.

Exemple :

Article

2003

2005

Prix P0

Quantité Q0

Prix P1

Quantité Q1

A

5

10

7

80

B

20

12

30

25

C

10

50

12

90

D

3

200

4

200

 Les mesures en 2003 et en 2005 des prix unitaires et des quantités consommées des articles A, B, C, D sont données dans le tableau ci-après :

Calculer l’indice synthétique des prix (indice des moyennes arithmétiques pondérées) en 2005 calculé sur la base 100 en 2003 avec la pondération laspeyres

Résolution

 =  x 100 =  x100[pic 2][pic 3][pic 4]

 =  x 100[pic 5][pic 6]

[pic 7]

2- Champ couvert par l’indice des prix à la consommation

Toutes les dépenses des ménages ne sont pas des dépenses de consommation. La définition de la consommation est celle de la comptabilité nationale.

Ainsi, ‘‘les transferts’’ ne sont pas considérés comme dépenses de consommation. Ce sont essentiellement les impôts directs (impôt sur le revenu des personnes physiques, contributions mobilières, taxe locative, etc...) et les cotisations sociales à la charge des ménages.

Ils n’entrent donc pas dans le calcul de l’indice.

En sont également exclues les dépenses d’investissements, c'est-à-dire les achats de logements, les travaux de gros entretiens des immeubles et les achats de valeurs mobilières.

3.3 Les causes de l’inflation

3.3.1 L’inflation par la monnaie : la hausse des prix peut résulter d’une création monétaire excessive. Une croissance trop importante de la masse monétaire par rapport à la production de biens et services augmente la demande des ménages et des entreprises. Il en résulte une pression à la hausse sur le niveau général des prix. La banque centrale essaie de contrôler la masse monétaire en circulation via la politique d’ « open market », le taux directeur, le taux d’escompte.

Irving Fisher (1867-1947), économiste et mathématicien américain a développé la théorie quantitative de la monnaie, reprise par Milton Friedman (1912-2006) dans les années 1970.

La théorie quantitative de la monnaie expose une relation entre la quantité de monnaie en circulation dans une économie et les prix. Elle considère pour cela quatre variables :

M=Masse monétaire, c-à-d la quantité de monnaie en circulation.

V=Vitesse de circulation de cette monnaie

P=Indice des prix

T=Volume des transactions

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