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H. BLUMER, « Society as Symbolic Interaction », in Rose (ed), Human Behavior and Social Processes, Boston, Houghton Mifflin Co, 1962, p. 184/188.

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Par   •  13 Novembre 2016  •  Fiche  •  883 Mots (4 Pages)  •  1 148 Vues

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Petite présentation de l’auteur

Herbert Blumer est un sociologue américain né le 7 mars 1900 et décédé le 13 avril 1987. Blumer a suivi les enseignements de psychologie sociale de George Herbert Mead à l’université de Chicago. A l’époque, Mead lutte contre les explications béhavioristes des psychologues, pour qui les comportements humains étaient conditionnés. Ce qui explique pourquoi, il insiste autant sur la dimension « symbolique » des comportements dans ses cours.

Par conséquent, Blumer a énormément été influencé par Mead. D’ailleurs, l’expression interactionnisme symbolique a été proposé par Blumer en 1937. Et à travers une série d’articles, il va progressivement faire émerger ce courant à partir de diverses idées, empruntées à plusieurs philosophes et psychologues américains. C’est donc un courant sociologique fondé sur l’idée que la société est le produit des interactions entre les individus. Les institutions sociales et la personnalité des individus sont constamment créées et renouvelées au cours des interactions individuelles. Ainsi, le sociologue doit se mettre à la place des acteurs pour comprendre les raisons de son action.

Plan et Problématique du texte

Pour Blumer, la société suppose une interaction symbolique. Il va donc s’opposer aux théories sociologiques, à travers plusieurs principes. En effet, il veut montrer que si le sociologue envisage les sociétés humaines comme le fait, la sociologie classique, ce dernier risque d’être « subjectif », puisqu’il s’intéresse aux individus en se tenant à l’extérieur, sans jamais se mettre à la place de celui qu’il étudie.

Dans ce texte, Blumer se pose la question suivante :

En quoi l’analyse des comportements des individus effectué par le sociologue détermine-t-il la subjectivité ou l’objectivité de ce dernier ?

Résumé du texte

I. L’opposition entre la sociologie classique et l’interactionnisme symbolique

La sociologie classique envisage les sociétés humaines comme un ensemble d’individus ayant des conduites issues de réflexes conditionnés. En effet, la conduite des individus en tant que membre d’une société, n’est que la résultante de différents facteurs ou forces s’exerçant sur eux.

Ce point de vue prend donc, seulement en compte, les facteurs sociaux et met volontairement de côté les facteurs psychologiques. En effet, il y a une non-prise en compte du « Moi », malgré le fait qu’il joue un rôle sur l’individu lorsqu'il agit. Par conséquent, l’action n’est pas envisagée comme personnel, c’est-à-dire, construit grâce à l’interprétation que l’individu ferait des situations, dans lesquelles il se situe, mais plutôt comme le résultat de l’environnement. Plaçant ainsi, l’action sociale dans l’action de la société, autrement dit, l’action sociale est le reflet des éléments contenus dans la société.

Tout chercheur voulant analyser les comportements ou les phases de comportements grâce aux différents facteurs sociaux, adopte forcément ce point de vue.

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