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Gestion et analyse du risque de crédit

Commentaire de texte : Gestion et analyse du risque de crédit. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  28 Septembre 2014  •  Commentaire de texte  •  723 Mots (3 Pages)  •  921 Vues

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Une entreprise ne possède pas toujours les capitaux suffisants pour atteindre ses objectifs. Ses résultats commerciaux et financiers ainsi que l’intégrité des dirigeants et les garanties offertes peuvent lui permettre de demander un crédit auprès d’une banque. D’une façon générale, le crédit résulte de la combinaison de trois éléments : Le temps ou le délai pendant lequel le bénéficiaire dispose des fonds prêtés, la confiance faite par le créancier au débiteur, la promesse de restitution des fonds prêtés. Au total, une opération de crédit, considérée du point de vue du prêteur, est une opération risquée qui suppose que certaines mesures destinées à réduire le risque couru soient prises. Il n’y a donc pas de crédit totalement exempt de risques, quelles que soient les garanties dont il est assorti. Le risque est pratiquement inséparable du crédit. Il n’est donc pas question dans l’absolu d’éliminer le risque de crédit mais de tenter de le réduire. Historiquement, le crédit a toujours été le principal risque pris en compte par les banques. C’était par conséquent le risque le plus connu. Avec la montée des marchés financiers et la libéralisation par le désencadrement du crédit du début des années 80, le risque de crédit s’est intensifié. La gestion et l’analyse du risque de crédit ne peuvent pas être appréhendées de manière correcte si l’on ne connaît pas préalablement l’environnement autour du crédit. Plusieurs facteurs touchant au secteur bancaire peuvent influencer ce risque. Dans le nouvel environnement financier, la maîtrise de ces risques devient un enjeu important : il s’agit du thème central des nouveaux accords de Bâle II. Les instances réglementaires internationales ont compris la nécessité de renforcer les procédures de gestion et de contrôle car la négligence ou la non maîtrise de ces risques peut mettre en péril la banque. De ce fait, les banques et les autorités s’efforcent de mettre au point des méthodes sophistiquées et les moyens adéquats pour une gestion optimale et une maîtrise de ces risques en ayant recours aux différents outils d’analyse, de mesure et de prévision du risque de défaillance. Hormis l’analyse financière classique qui, souvent, ne répond pas aux attentes des institutions financières, Rosenberg & Gleit (1994) ont recensé plusieurs méthodes de gestion du risque de crédit. La technique la plus utilisée semble être le score et ce score reposerait souvent sur les informations traditionnelles (ratios financiers). Aussi, les réseaux de neurones sont parmi les outils les plus récents évoqués par les chercheurs en décision. Il s’agit d’outils visant à reproduire le raisonnement humain. Le besoin d’un meilleur contrôle du risque de crédit par les banques a accéléré les recherches concernant le Credit Scoring en anticipation du nouvel accord de Bâle portant sur l’allocation des fonds propres aux risques. L’accord a mis l’accent sur l’importance de la gestion du risque et encourage les institutions de crédits à développer leurs propres outils d’appréciation des risques notamment le risque de crédit.

Notre mémoire s’inscrit dans le contexte du développement des méthodes destinées à la réduction du risque de crédit et du taux de défaut de remboursement, le Crédit Scoring. Cela nous ramène à poser la problématique

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