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Economie préclassique.

Cours : Economie préclassique.. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  6 Novembre 2016  •  Cours  •  905 Mots (4 Pages)  •  906 Vues

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L’analyse économique est structurée de façon purement académique et se partage entre les approches macro et micro économiques : la première approche a donné lieu au cours de « systèmes économiques » alors que la seconde a pris la forme d’un cours de micro intitulé "formation des prix et les marchés".

L’analyse macro-économique, à l’instigation de la démarche de Keynes qui lui donne ses « lettres de noblesse », se fixe un objectif purement pragmatique et fonde l’axiomatique keynésienne que l’on peut résumer comme suit : le capitalisme est un état de l’économie fondamentalement instable et en déséquilibre permanent (contrairement à ce qu’affirment les libéraux néo-classiques) et sa logique interne le conduit inexorablement à la crise. Il faut donc qu’un facteur externe (une variable exogène) intervienne afin de maintenir le système dans un état d’équilibre précaire. Dès lors, l’interrogation de Keynes se ramène à une seule question : selon quelles modalités l’Etat va-t-il intervenir dans le but de réguler une économie fondamentalement destructrice car instable ?

L’analyse micro-économique, notamment dans le cadre du modèle Arrow-Debreu, prend le strict contre-pied des propositions keynésiennes et le corpus théorique tel qu’il est développé du milieu du 19e siècle à la moitié du 20e siècle s’adosse à cette opposition de fond entre micro et macro-économie. Dans la perspective micro-économique, l’objectif ne consiste pas à expliquer, à rendre compte des mécanismes fondamentaux qui caractérisent le fonctionnement du capitalisme. Il s’agit simplement d’envisager, d’un point de vue purement normatif, les conditions dans lesquelles le système se trouve dans une situation optimale, principalement dans le cadre prédéfini de la concurrence pure et parfaite : cela revient à définir et à poser les règles qui président à un bon fonctionnement du système dans son ensemble.

Ces deux approches ayant été définies de façon simple, voire simpliste, la question de la nature du système capitaliste, des modalités de fonctionnement qui le caractérisent fondamentalement, reste posée : dans un cas comme dans l’autre (le second plus que le premier, selon nous), il semble difficile de comprendre et donc d’expliquer la rationalité d’un ensemble dont il ne s’agit pas de nier la cohérence, mais de mieux expliquer et donc de mieux comprendre les conditions de son fonctionnement. En d’autres termes, cela revient à poser la question de la nature essentielle du capitalisme moderne , c'est-à-dire l’essence même de son fonctionnement et sa logique interne.

Nous aborderons donc, dans l’ordre chronologique les analyses de l’École préclassique, de l’école classique anglaise puis celles de Marx.

[...] Avec la théorie de la plus-value, s’achève la théorie de la répartition chez Marx : - le salaire apparaît comme la rémunération de la force de travail à sa valeur et qui assure la reproduction de celle-ci dans des conditions sociales et historiques définies; - le profit trouve son origine dans la quantité de travail non payé que s’approprie le capitaliste sous la forme de marchandises qu’il vend sur le marché. L’équation de la valeur de la marchandise. Les différents facteurs qui participent au processus de travail prennent une part différente à la formation de la valeur de la marchandise. [...]

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