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Economie Internationale

Étude de cas : Economie Internationale. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Mai 2013  •  Étude de cas  •  1 440 Mots (6 Pages)  •  587 Vues

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I- SYNTHESE :

Au cours des trois derniers mois, la reprise de l'économie mondiale, qui n'était déjà pas vigoureuse, a de nouveau montré des signes de faiblesse. Les tensions sur les marchés financiers et les États dans la périphérie de la zone euro se sont accentuées, leur intensité étant proche de celle observée fin 2011.Dans plusieurs grands pays émergents, la croissance a été inférieure aux prévisions. En partie à cause d'un premier trimestre légèrement meilleur que prévu, les projections de référence révisées indiquent que cela n'entraînera qu'une légère détérioration des perspectives de l'économie mondiale : la croissance mondiale s'établirait à 3,5 % en 2012 et à 3,9 % en 2013. Cependant, ces prévisions reposent sur deux hypothèses importantes : les pouvoirs publics prendront des mesures suffisantes pour que la situation financière dans la périphérie de la zone euro s'améliore progressivement et le récent assouplissement de la politique économique dans les pays émergents fera sentir ses effets. Il est clair que les risques de détérioration restent très préoccupants : il s'agit principalement du risque que l'action des pouvoirs publics soit retardée ou insuffisante. En Europe, les mesures annoncées lors du sommet des dirigeants de l'Union européenne en juin vont dans la bonne direction. La nouvelle détérioration très récente des marchés de la dette souveraine souligne qu'il doit être prioritaire de mettre en œuvre ces mesures en temps opportun, ainsi que de continuer d'avancer vers une union bancaire et budgétaire. Aux États-Unis, il est essentiel d'éviter le précipice budgétaire, de relever promptement le plafond de la dette et de mettre en place un plan budgétaire à moyen terme. Dans les pays émergents, les dirigeants doivent être prêts à faire face à une baisse des échanges commerciaux et à la forte volatilité des flux de capitaux.

Dans les pays avancés, la croissance devrait atteindre 1,4 % en 2012 et 1,9 % en 2013, soit une révision à la baisse de 0,2 point de pourcentage pour 2013. Cette révision à la baisse s'explique principalement par un fléchissement de l'activité dans la zone euro, en particulier dans les pays de la périphérie, où les effets de freinage dus à l'incertitude et à la dégradation de la situation financière seront les plus marqués. En raison principalement des effets d'entraînement négatifs, y compris ceux dus à l'incertitude, la croissance dans la plupart des autres pays avancés sera aussi légèrement plus faible, même si la baisse des cours du pétrole atténuera probablement ces effets négatifs.

II- COMMENTAIRE :

La reprise se poursuit, mais elle s’est affaiblie. Dans les pays avancés, la croissance est maintenant trop faible pour faire reculer notablement le chômage.

Les forces qui freinent la croissance dans les pays avancés sont le rééquilibrage des budgets et la fragilité persistante du système financier. Dans la plupart des pays, le rééquilibrage budgétaire se poursuit comme prévu. Si ce rééquilibrage est nécessaire, il ne fait aucun doute qu’il pèse sur la demande, et, selon de plus en plus d’indications disponibles, dans la conjoncture actuelle, les multiplicateurs budgétaires sont élevés. Le système financier ne fonctionne toujours pas de manière efficiente. Dans de nombreux pays, les banques demeurent fragiles et leur situation est compliquée par la faiblesse de la croissance. En conséquence, de nombreux emprunteurs sont encore confrontés à des conditions d’emprunt rigoureuses. La principale force qui tire la croissance est la politique monétaire accommodante. Les banques centrales continuent non seulement de maintenir des taux directeurs très faibles, mais aussi de mettre en œuvre des mesures novatrices visant à réduire les taux sur certains marchés, à aider certaines catégories d’emprunteurs, ou à favoriser l’intermédiation financière de manière générale. Cependant, il semble y avoir plus en jeu que ces forces mécaniques, à savoir un sentiment général d’incertitude. Il est essentiel d’évaluer la nature et les effets exacts de cette incertitude, mais ce n’est pas facile. C’est essentiel, car, si l’on pouvait réduire l’incertitude, la reprise pourrait bien être plus vigoureuse que prévu aujourd’hui. Mais ce n’est pas facile : les indices explicites de l’incertitude, tels que le VIX aux États-Unis ou le VStoxx en Europe, restent à des niveaux relativement bas1. L’incertitude semble plus diffuse, plus proche de l’incertitude de Knight par nature. Les craintes concernant, d’une part, la capacité des dirigeants européens à maîtriser la crise dans la zone euro et, d’autre part, l’incapacité des dirigeants américains à s’accorder jusqu’ici sur un plan budgétaire jouent certainement un rôle important, mais il est difficile de le définir. La faiblesse de la croissance et l’incertitude dans les pays avancés ont

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