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Déclin De La Société Générale

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Par   •  17 Avril 2013  •  2 917 Mots (12 Pages)  •  686 Vues

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Le déclin de la Société Générale

I°) la crise de 2008

-1) crise des subprimes

-2) jerome kerviel et les grosse pertes

-3)Conséquences et mesures adoptées pour sortir de la crise

II°)La crise de 2011

-1) crise due a l’exposition sur la grece

-2) csqences et réactions

-3) quel avenir ?

INTRO

La société générale est l’une des plus anciennes banques francaises. Elle fait partie des banques les plus importantes de France avec bnp paribas, LCL.

Cependant elle connait de nombreuses difficultées dues à son exposition sur les différentes crises économiques .

I. La crise de 2008

1) Crise des subprimes

Les subprimes désignent des emprunts risqués pour le prêteur (et à meilleur rendement) que la catérorie prime.

Ceux sont des crédits hypothécaires accordés à des emprunteurs moins fiables.

Aux Etats unis tout individu a très tôt dans sa vie un score de crédit, établi par une agence privée d'après ses caractéristiques socio-professionnelles et qui va varier en fonction des événements de sa vie (emploi, chômage, mariage, incidents de paiement, utilisation du découvert, etc). L'échelle de scores va de 300 à 850 et les emprunteurs ayant les scores les plus élevés sont dits "Prime" (> 700 généralement), la catégorie Subprime correspondant aux emprunteurs dont le score est inférieur à 620, la borne étant indicative.

Pour les banques l’intérêt d’accorder des subprimes est d’obtenir des taux d’intérêts plus élevés, le prêteur prend donc des risques mais voit son rendement augmenté. Pour qu'un crédit subprime reste intéressant pour l'emprunteur, des montages sophistiqués avec des taux variables et des produits financiers complexes pouvaient permettre de maintenir des taux bas en début de prêt.

Pour les créanciers, les prêts subprime étaient considérés comme individuellement risqués mais globalement sûrs et rentables. Cette perception reposait sur une hausse rapide et continue du prix de l'immobiler. Si un emprunteur ne pouvait payer, la revente du bien immobilier permettait au prêteur de récupérer son dû.

Les prêts subprime se sont développés principalement aux Etats-Unis, en 2006, ils représentaient aux Etats-Unis 23 % du total des prêts immobiliers souscrits.

En 2007, près de trois millions de foyers américains étaient en situation de défaut de paiement.

La titrisation des créances consistait à les regrouper par paquet (plus de 1000) provenant de plusieurs États américains, de façon à permettre en théorie une diversification du risque, ou décorrélation, en une obligation appelée ABS revendue à un réhausseur de crédits. L'ABS pouvait ensuite être mélangée avec des obligations moins risquées pour émettre des CDO, des obligations servant aux banques à proposer aux épargnants des placements à rendements garantis. L'opération de titrisation permettait de sortir les créances (prêts) du bilan de la banque. En effet, une banque qui prête doit disposer d'une réserve de fonds propres pour faire face aux difficultés éventuelles de l'emprunteur (mécanisme de précaution interne suivi par le régulateur). Par la titrisation (prêts agglomérés pour être transformés en obligations vendues à des investisseurs (Collateralised debt obligation|CDO)), la banque pouvait ainsi sortir le prêt de son bilan et évitait d'immobiliser cette réserve de fonds propres. Ainsi, elle pouvait continuer à placer de nouveaux crédits, et ainsi ré-alimenter un processus qui n'était pas encore qualifié de bulle immobilière.

Crise des subprimes

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Difficultés rencontrées à partir du début 2007

Entre 2004 et 2007, la Réserve fédérale américaine a relevé son principal taux d'intérêt directeur, le portant de 1 % en 2004 à plus de 5 % en 2007. Les familles endettées à taux d'intérêt variable, qui devaient verser les intérêts au cours des premières années du prêt, ont alors échoué à honorer des échéances mensuelles en forte hausse. Mais le développement des subprimes étant encore récent, une majorité d'entre elle profitaient encore du taux promotionnel très bas des premières années.

La forte rentabilité de ces créances avait amené les organismes de prêts à en proposer à des familles peu informées du risque de saisie du logement, puis à s'en débarrasser en les transformant en titres représentatifs, appelés asset-backed security. Ces ABS étaient revendues à des banques ou des rehausseurs de crédit, qui s'en servaient à leur tour pour créer des collateralised debt obligation (CDO), produits financiers présentés comme sûrs, car mêlant ces créances immobilières à des obligations émises par les gouvernements, pour recevoir la meilleure notation financière, le AAA.

Risques de bulle immobilière dénoncés dès septembre 2006

Dès septembre 2006, des experts inquiets du développement des subprimes ont donné l'alerte sur le risque de bulle immobilière. Vers la fin de 2006, le marché immobilier américain a cessé de monter. Et à partir de février 2007, les échanges de créances immobilières ABS se sont presque arrêtés. Les prêteurs se sont montrés intraitables avec les familles en retard de paiement. Les logements saisis ont été mis sur le marché, faisant baisser peu à peu leurs prix au cours de l'année 2007.

Dans un contexte de retournement des prix de l'immobilier, la revente des maisons ne suffit plus à assurer au prêteur le recouvrement de sa créance. Aux faillites personnelles des familles emprunteuses s'est ajoutée une série de difficultés financières pour les organismes prêteurs et leurs banquiers.

Dans un premier temps, la crise des subprimes6 a entraîné une baisse modérée des cours boursiers à l'été 2007, attendue par les spécialistes. La baisse la plus profonde s'est produite à l'automne 2008 lorsqu'il est apparu que beaucoup de banques n'avaient pas assez de réserves pour faire face

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