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Dossier Pratique Professionnelle: l'association AJAM

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Par   •  3 Décembre 2013  •  6 173 Mots (25 Pages)  •  1 635 Vues

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Sommaire

Introduction

I. Présentation de l’association AJAM (Association des Jeunes Amis du Marais)

I.1 Le public

I.2 Les territoires d’intervention

I.3 Le service ATRAM

I.4 Les missions et le rôle de l’équipe de l’ATRAM

I.5 Un exemple d’action : « rénové pour plonger »

I.6 Le chantier

II. Présentation de l’ARCHE

II.1 Les objectifs de l’association

II.2 Les principes fondateurs

II.3 A l’international

II.4 L’Arche à Paris

II.5 Mon lieu de stage : « L’atelier »

II.6 Les activités proposées à l’Atelier

II.7 L’équipe du CAJ

II.8 L’organisation temporelle à l’Atelier

II.9 Mon intégration dans l’équipe

II.10 Du constat à l’action

Conclusion

Annexe

Introduction

Educateur spécialisé en prévention spécialisé depuis six ans, j’ai fait le choix d’entreprendre une formation pour élargir et explorer mes connaissances professionnelles.

Cet engagement dans la formation m’a amené à découvrir d’autre univers professionnel que celui de la prévention spécialisée, des nouveaux modes d’intervention et des publiques que je connais peux. Dans ce dossier je vais m’appuyer sur mon expérience en« prévention spécialisée » et sur le stage effectué dans un établissement accueillant des personnes en situation de handicap mental.

La première partie évoquera mon expérience professionnelle, je reviendrais sur la spécificité de l’« Atram » comme outil éducatif et sur la manière dont il peut être « utilisé » par les équipes de rue pour mobiliser des jeunes autour d’un projet.

Dans la seconde partie j’évoquerai mon stage « hors champs » d’une durée de quatre mois. Ce stage « hors champs » a été pour moi une révélation. Lorsque j’ai fait le choix de faire mon stage avec des personnes en situation de handicap mental je n’avais alors aucune connaissance de ce public. C’était un monde qui m’était très éloigné. C’était une découverte à double titre car je n’avais jamais travaillé en établissement. Ma pratique d’éducateur de rue étant a priori très éloignée de celle d’un éducateur en établissement. J’avais une sorte de préjugé négatif sur le travail d’éducateur auprès de ce public et dans ce contexte « fermé » qu’est un centre d’activité de jour.

D’une je ne savais pas du tout qu’elles allaient être mes réactions au contact de ce public, si j’allais « accepter » facilement leur handicap, si je surmonterais cette différence. Et d’autre part, j’avais peur de m’ennuyer dans un lieu « clos »…

J’ai donc fait ce pari risqué d’aller vers quelque chose qui a priori ne m’attirait pas outre mesure. Un éducateur est sensé pouvoir s’adapter à toutes les situations, je voulais vérifier cette « hypothèse » et la confronter à mon propre vécu. Vérifier si mon expérience auprès des jeunes en difficulté pouvait me servir, si j’allais savoir aller chercher dans mon vécu, dans ma pratique des « outils », des « savoirs être ».

I. Présentation de l’AJAM (Association des Jeunes Amis du Marais)

L’AJAM exerce donc dans le cadre de l’Aide Sociale à l’Enfance, une action de Prévention Spécialisée dans différents arrondissements de Paris sur la base d’un mandat territorial. Son objectif est de lutter contre les phénomènes de marginalisation des jeunes, de développer des actions destinées à favoriser leur insertion sociale surtout les plus en difficulté. Elle met en place des équipes de travailleurs sociaux qui organisent un travail de rue là où vivent et se regroupent les jeunes en difficulté : halls d’immeubles, squares, places, etc. Le département (Conseil de Paris) reconnaît à l’association sa mission, conformément à l’article 45 du Code de la famille et de l’action Sociale : « (…) D’exercer une action sociale en direction des populations en difficulté (…) D’organiser dans les lieux où se manifestent des risques d’inadaptation sociale, des actions individuelles et collectives visant à prévenir la marginalisation et à faciliter l’insertion sociale ou la promotion sociale des familles ».

I.1 Le public

Les rapports d'activité des dernières années notent un certain rajeunissement des publics, la moyenne d'âge étant de 16 ans. Les équipes font état de l'oisiveté des adolescents, de la souffrance des filles, de problématique d'échec scolaire et d'insertion professionnelle mais également de conduites à risques notamment le développement des conduites addictives et les comportements violents envers les autres ou envers eux-mêmes.

Les jeunes sont souvent dans des stratégies de rupture (famille, école, travail), la rue devient souvent leur seul espace de socialisation. La rue devient leur espace et ils le revendiquent comme tel par une grande visibilité dans l'espace public ce qui parfois entraîne des tensions avec les riverains.

I.2 Les territoires d’intervention

Le 10e arrondissement : un territoire en mutation

Le 10e arrondissement est un "moyen" arrondissement du Nord-Est parisien, il présente la caractéristique d'être un arrondissement en "mutation" où se côtoient une population aisée (voire très aisée) et une population en grande précarité.

La flambée des prix de l'immobilier au centre de Paris et les différents travaux d'aménagements ont drainé une nouvelle population mais également une hausse de l'immobilier. Ces évolutions se font souvent au détriment des populations les plus précaires.

Il y a trois équipes

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