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Cours: Analyses Historiques Des Sociétés Contemporaines

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Par   •  19 Décembre 2012  •  6 345 Mots (26 Pages)  •  1 105 Vues

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INTRODUCTION

1. Faire de l’histoire

2. Les grandes ruptures du XXème siècle

3. Les exigences vis à vis des étudiants

Court ou long XXème siècle ?

1. La doxa du court XXème siècle (1914-1989)

 XXème siècle caractérisé par la chute du mur de Berlin, et la fin de l’union soviétique. C’est en 1989 que l’on change de monde. Il commence avec la 1GM qui change le monde.

2. Quelques banalités

- Le XX se caractérise par d’immenses bouleversements, souvent dramatiques et tragiques : guerres mondiales, décolonisation, GF, effondrement des idéologies etc.

- Le « siècle des camps ».

- Il se caractérise par un progrès technique, scientifique qui bouleverse plus que tout autres période antérieur dans l’histoire, les conditions de vie, voire tout simplement les conditions de vie où les capacités des techniques et scientifiques deviennent à proprement parler « prométhéennes ».

- Il se caractérise enfin par le passage de la consommation de masse et à une croissance des niveaux de vie, tout en étant incapable d’assurer un équilibre dans la répartition des richesses, à commencer par le plein emploi.

3. Prendre garde à la mondialisation

- En France en tout cas car c’est très différent fans d’autres pays, l’histoire s’est constituée comme une discipline scientifique en tant que telle dans une perspective totalisante réduisant les autres sciences sociales au rang de « sciences auxiliaires » de l’histoire.

- Avec la RI la primauté est donnée aux rapports de force sociaux. Puis avec Marx qui théorie une conception matérialiste de l’histoire dont l’acteur principal est le prolétariat industriel appelé à changer radicalement par la révolution socialiste la donne issus de la RI pour établie une société dans classe. L’histoire n’étant conçue que comme histoire de la lutte des classes, cette façon d’analyser le processus historique conclut d’une part par l’inéluctabilité d’un phénomène généralisé à l’ensemble des sociétés et d’autre part à la fin de l’histoire, puisque par définition une société dans classe ne saurait être qu’une société sans histoire. Je ne me prononcerai pas sur la pertinence de ce model d’explication pour me contenter de deux séries de remarque :

1. Le caractère à tout le moins superficiel de vouloir réduire les choses à une société où les contradictions économiques entrainent des tensions sociales.

2. La mondialisation qui en résulte néglige des facteurs aussi décisifs que les identités culturelles ou nationales.

4. Quelques réflexions sur ce qu’est un fait historique :

Si l’on sait intuitivement que certains évènements ont une grande signification, leur analyse doit obéir à certains critères

 D’autres événements n’ont apriori guère de signification, mais leur traitement par l’historien leur confère un statut de fait historique en ce qu’ils permettent de mieux appréhender la réalité d’une période passée.

Dès lors qu’il n’existe pas de fait historique établi apriori, faire de l’histoire c’est d’abord se livrer à une interprétation, certes en respectant des règles rigoureuses, individuelle.

 Le travail de l’historien n’est pas un travail de mémoire.

Les dangers de l’interprétation de la question nazie à l’aune des facteurs socio-économiques :

• Adolf Hitler s’empare du pouvoir, légalement en janvier 1933 à la suite de la désintégration des classes moyennes par les conséquences de la crise économique d’octobre 1929 qui se traduit par un retrait d’Allemagne des capitaux américains sur lesquels s’était bâtie la grande croissance économique allemande depuis 1925 et par un fort de chômage.

• Parvenu au pouvoir, Hitler remet la machine économique allemande en route, notamment par des commandes militaires pour assurer le réarmement de l’Allemagne qu’il définit comme un objectif stratégique dès 1934.

• A compter de 1938, Hitler n’aurait donc pas d’autre choix que se lancer dans une politique d’agression conduisant inéluctablement à la guerre, car si l’Allemagne n’utilisait pas sa capacité militaire, elle risquerait de se retrouver dans une situation de surproduction ce qui remettrait en cause les résultats de sa politique économique.

• Un tel système d’explication sous-estime radicalement les facteurs originaux qui caractérisent le nazisme. Il tend à exonérer le nazisme de sa responsabilité d’avoir choisi la guerre au nom d’un projet raciste.

Le refus de tout déterminisme :

- L’histoire n’est jamais un outil de prédiction de l’avenir.

- On fait de l’histoire avec des si.

- Les hommes ignorent l’histoire qu’ils font

- L’histoire est toujours tragique.

 Bien comprendre la dialectique entre causes profondes et causes immédiates.

Les mirages de la quantification (cf Alain Supiot L’esprit de Philadelphie)

- Confondre la mesure et l’évaluation condamne à perdre le sens de la mesure.

- Prendre garde au fétichisme de l’indice et se référer à la mise en garde formulée en ce sens dès la fin du XIXème siècle par James Anyon, l’un des pères de la comptabilité moderne.

Un exemple d’absurdité : les indicateurs conçus par l’UE et la banque mondiale pour mesurer les droits nationaux. Ils échappent à tout débat démocratique. Ils sont fondés sur le concept d’employabilité et ne s’intéressent aux gens qu’à partir du moment où ils entrent sur le monde du travail, tout en ignorant tout ce ces personnes ont fait avant et qui peut mener à une baisse du chômage.

 Toute l’histoire se veut positive par un traitement approprié de la documentation ou de la source considérée. On distingue en ce sens critique externe et critique interne. L’histoire, c’est d’abord le refus du « prêt à penser

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