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Codage décodage

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Par   •  19 Mars 2013  •  663 Mots (3 Pages)  •  1 016 Vues

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CODAGE DECODAGE

Le travail de codage et de décodage se fait sur ce que l’on appelle un message médiatique (auditif, visuel, discursif..), le média qui est le plus représentatif et le plus adapté à la compréhension du ‘Encoding/Decoding’ est surement la télévision. Pour qu’un message médiatique ait une quasi-universalité, et soit compris, il doit être simple. Pour atteindre son but, les codes utilisés dans ce message doivent paraître comme ‘naturels’ même s’ils sont propres à une culture. Durant le travail de codage, on va rechercher à les rendre plus ‘naturels’ afin qu’ils soient vu comme tels, le récepteur ne doit pas voir ce travail de codage opéré sur le message reçu. Pour cela, ce sont tous les codes utilisés dans la construction du message qui vont prendre effet, ce qui aura pour effet (idéologique) de cacher l’ensemble des pratiques de codage opérées. Les codes naturalisés mettent en évidence un alignement et une réciprocité entre les phases de codage et de décodage d’un échange de sens. Leurs fonctionnements prennent un statut de perception naturalisé dans le décodage, c’est-à-dire que le décodage du signe devra faire paraître le signe comme naturel (par exemple, une vache sur notre écran de télévision va nous amener à dire que c’est une vache, l’animal, alors que c’est une représentation de celle-ci ou une représentation de la réalité ; alors que le signe linguistique ‘vache’ est arbitraire par rapport au concept de l’animal qu’il représente).

L’articulation d’un signe arbitraire est le produit dune convention qui exige l’intervention de codes. Pour parler de cela, Stuart Hall va beaucoup se référer à Umberto Eco qui dit que les signes iconiques « ressemblent à des objets du monde réel parce qu’ils reproduisent les conditions de perception du téléspectateur ». Ces conditions de perception sont le résultat d’un travail de codage important pour qu’il puisse être perçu comme réel pour le récepteur du message. Les signes iconiques seront lu comme des signes naturels car ils sont très répandu et sont moins arbitraires que les signes linguistiques (comme avec l’exemple de la vache précédemment). Par ailleurs, Stuart Hall va critiquer les théories linguistiques et leur utilisation de la connotation et de la dénotation. La dénotation est assimilé au sens littéral du signe, qui est un sens reconnus de manière universelle, surtout dans un discours visuel (avec la télévision par exemple). La dénotation, pour lui, est confondue avec la transcription littérale de la réalité du langage. Alors que la connotation est employée pour faire référence à des sens associatifs qui, eux, sont plus soumis aux conventions et dépendent largement de l’intervention de codes. Dans le discours réel, les signes combinent les aspects dénotatifs et connotatifs, donc il ne fait pas confondre avec les distinctions dans le monde réel. En fait, cette distinction connotation/dénotation est purement analytique.

Ensuite, les signes semblent pouvoir opérer une articulation entre des discours et des sens idéologiques. Ce qui donnerait : Signe > Connotation > Signe + Idéologie > Modification de sens > Discours.

En une phrase : Le signe connoté deviendra un signe doté d’idéologie(s), ce qui provoque une modification de sens afin de créer

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