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Chapitre 1: l'approche Néo-classique

Analyse sectorielle : Chapitre 1: l'approche Néo-classique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  22 Janvier 2014  •  Analyse sectorielle  •  9 471 Mots (38 Pages)  •  1 051 Vues

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CHAPITRE 1 : L’APPROCHE NEOCLASSIQUE

Il faut souligner l’importance majeure des firmes dans la vie économique. Hors ce que l’on va voir dans ce chapitre, c’est que la principale approche théorique des économistes, celle de l’équilibre général, qu’on appelle parfois la théorie néoclassique. Cela a changé fin des 70’s déb. 80’s. → il y a un renouveau théorique extrêmement important en éco, et les économistes se sont ré intéresser à la firme. Avec en particulier l’impulsion de la théorie des coûts de transaction.

Il faut noter que ce renouveau s’inscrit dans un contexte idéologique très particulier, celui de la fin 70’s/ déb. 80’s, où on voit la montée en puissance des éco de marché libéral et l’effondrement des régimes communistes. Du coup, il y a tout un discours de valorisation des firmes qui se développe. Et le modèle de réussite sociale c’est le chef d’entreprise.

Le trait marquant de l’approche néoclassique c’est l’absence d’une réelle théorie de la firme. On s’attendrait à ce que dans la théorie de l’équilibre générale, l’analyse de la firme occupe une place centrale, or il n’en est rien. Les hypothèses imposent de donner une place limitée à la firme et d’avoir recours ç une conceptualisation très simplifiée.

La théorie de l’équilibre générale, c’est le cœur théorique de ce qu’on appelle l’économie néoclassique. C’est un système théorique qui a été élaboré à la suite de ce que l’on appelle la REVOLUTION MARGINALISTE (fin XIXe, Walras, Jevous, Menger) ⇒ MICRO = essayer de comprendre les phénomènes économiques à partir des comportement individuel = INDIVIDUALISME méthodologique.

→Je vais comprendre les phénomènes économiques en partant des comportements individuels.

Les comportements sont présupposés rationnels.

Ce consommateur et le producteur ont des objectifs définis.

L’équilibre général dans la micro c’est un modèle particulier. Théorie qui va s’intéresser « Est-ce qu’il existe un équilibre général ? Est-ce qu’il est stable ? Est-ce qu’il existe un point de Pareto ? » (Arrow Debrew). Dans la branche micro, la théorie de l’équilibre générale, il n’y a pas de place pour la firme.

Dans la théorie néo, la firme est la 2nde unité de décisions, on l’appelle le producteur au côté du consommateur. C’est un agent (acteur en socio), un centre de décisions et donc une entité qui prend des décisions. Ca n’est pas un individu, au sens usuel du terme, c’est un ensemble d’individus comme pour le consommateur qui peut correspondre à un ménage.

→ Quelles décisions ?

Etant donné les contraintes techniques qui sont les siennes, quel niveau de production et donc d’achat d’input va-t-elle choisir afin de maximiser sont profit ?

Le consommateur est donc caractérisé par des goûts, des préférences. Le producteur lui, va être caractérisé par son ensemble de production, par son niveau de connaissances de technologies, par sa fonction de production (et donc la manière la plus efficace de produire, la manière de combiner inputs et outputs).

Un producteur se caractérise par une fonction de production qui donne la quantité max d’outputs qui peut être produite à partir d’une certaine quantité d’inputs. A partir de la fonction de production, on construit un ensemble de panier d’inputs qui permettent de production la même quantité d’outputs (=isoquante).

I. Concurrence parfaite

Dans le modèle CP, on suppose que les entreprises sont preneuses de prix, les consommateurs aussi. Les prix sont fixées par un individu : le commissaire priseur. (Modèle Walrassien). Aucun producteur ne fixe le prix lui-même. Dès qu’on relâche cette hypothèse, on est dans un modèle de concurrence imparfaite monopole, monopsone, oligopole, oligopsone…)

A la différence de ce qui se passe dans la théorie du consommateur, les producteurs ne butent pas sur des contraintes budgétaires ou sur ka droite de revenu, parce qu’ils peuvent acheter tous les inputs qu’ils veulent. Avec cette somme qu’ils dépensent, ils vont avoir des recettes toujours plus grandes. Ils ne sont pas limités. Il va falloir donc introduire d’autres contraintes qui vont faire que le choix du producteur ne soit pas indéterminé.

On suppose des rendements d’échelles décroissants et la productivité marginale décroissante. Dans ce cas, le producteur va maximiser sont profit en un point om la demande d’input pour chaque input est tel que le prix de cet input est égal à la productivité marginale de chaque input multiplié par le prix de l’output. A partir de là, on peut définir la fonction d’offre du producteur qui fait correspondre à des niveaux de prix des niveaux de production.

Dans cette théorie, la firme est considérée comme un agent unique, qui prend une décision d’un niveau de production et d’un niveau d’input pour produire tel niveau d’output permettant de maximiser son profit. On a donc un seul individu/ acteur, il n’y a pas pluralité d’agents contrairement à la réalité d’une entreprise.

L’objectif du producteur, c’est la maximisation du profit.

La théorie néo a été fondée sur l’idée que l’ensemble des comportements économiques reposait sur le principe d’utilité.

Pour les marginaux, le comportement est déterminé par le principe d’utilité. A savoir que l’U marginale est décroissante si on nous donne des biens (→ je serais contente mais mon augmentation de satisfaction diminue au fur et à mesure).

On introduit donc un principe de comportements très particulier celui de la maximisation du profit qui n’a rien à voir avec le cadre intellectuel dans lequel on s’était mis au départ. Le producteur est un centre de calculs. Il n’a aucune intuition dans sa décision. C’est un simple automate.

II. Notion de concurrence imparfaite

On parle de concurrence imparfaite pour décrire l’ensemble des modèles que l’on obtient lorsqu’on suppose que l’un au moins des agents n’est pas preneur de prix.

Définition de modèle : C’est une représentation théorique d’une situation économique. On se donne un certain nombre d’acteurs, des biens qui font l’objet d’échange.

On définit la nature des actions qui sont entreprises par les

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