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Le capital investissement

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Par   •  28 Juin 2013  •  8 621 Mots (35 Pages)  •  904 Vues

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Introduction générale

Dans une perspective de mondialisation et de concurrence, le Maroc se trouve forcer de revitaliser son propre tissu économique, pour dynamiser l’économie marocaine. Les efforts doivent déboucher sur des résultats probants, assurant la compétitivité des PME marocaines (sachant qu’elle représente 80% de tissu économique national) et leurs aptitudes concurrentielles qualité/prix, à l'échelle internationale.

La réalisation de cette dynamisation économique est, en soit, un objectif à atteindre pour toute entité économique de production, en particulier les PME trouvant une grande difficulté à accéder au financement traditionnel devenu de plus en plus sélectif surtout quand il s'agit de PME développant des projets de haute technologie ou du renforcement de leurs situations financières. D' où la nécessité d'innover dans le domaine financier.

Cette innovation doit porter sur de nouveaux modes de financement tels que le crédit-bail ou le capital investissement qui proposent des solutions aux entrepreneurs en leur offrant de nouvelles perspectives, contrecarrant ainsi la finance traditionnelle.

Le capital investissement, que nous nous proposons d'étudier tout au long de notre mémoire, se présente comme un outil de financement des entreprises, notamment les PME. Cet instrument s'avère incontournable de par l'assistance financière, stratégique et relationnelle qu'il confère.

Depuis son apparition aux Etats-Unis dans les années 50, le capital investissement s'est forgé une place parmi les grands de la finance, et se retrouve aujourd'hui convoité par tous les pays désirant relancer leurs activités économiques.

Le capital investissement est devenu par conséquent un métier à part entière se distinguant des autres métiers de la finance par sa logique, la diversité de ses métiers et surtout son mode opératoire.

Le financement de l’entreprise peut être réalisé essentiellement par deux manières : soit par augmentation des capitaux propres, soit par augmentation des dettes. Les diverses formules que peuvent prendre ces deux formes de financement seront évoquées dans les séquences suivantes.

L'objet de cette séquence consiste à choisir entre ces deux formes de financement. Tout entrepreneur confronté à ce dilemme de financement se pose d'ailleurs la question :

-Vaut-il mieux émettre des actions nouvelles ou emprunter ?

Les premières opportunités de financement s’héberge dans l'autofinancement, c'est-à-dire le réinvestissement du résultat et des charges non décaissées dans la firme.

On définit l'autofinancement comme la part non distribuée de la capacité d'autofinancement. Une autre manière de calculer l'autofinancement consiste à utiliser non le résultat comptable, mais les flux financiers générés annuellement par l'entreprise, plus connus sous le nom d'Excédent de Trésorerie d'Exploitation. Cependant, l'autofinancement s'avère souvent insuffisant pour financer une entreprise en croissance ayant un certain besoin d'investissement.

Une autre forme de financement consiste à augmenter le capital. Cette augmentation de capital peut se faire par apport en numéraire ou en nature ou par incorporation de réserves. Les augmentations de capital par incorporation de réserves ne constituent pas un véritable moyen de financement, puisqu'il ne s'agit que d'un transfert comptable entre le compte de réserves et celui du capital social. Ce n'est donc pas une ressource, donc n'apporte aucun moyen supplémentaire de financement pour l'entreprise.

Il est également possible de s'endetter auprès d'un seul ou de plusieurs préteurs. Certains types de financement spécifiques, comme le crédit-bail ou la location longue durée peuvent s'apparenter à des emprunts classiques. Il convient de maîtriser les instruments permettant cette transformation.

Le manque de maturité de certaines entreprises, les techniques de pointe qu’elles développent, rendent difficile l’appréciation de leur développement futur. Pourtant leurs ambitions de croissance sont importantes, ce qui implique un fort besoin en fonds propres.

Quand ces entreprises ne peuvent s’autofinancer ou s’endetter, elles ont la possibilité de s’adresser à des fonds de capital investissement. Ces acteurs financiers, grâce à leurs expertises, ont la capacité d’évaluer les risques potentiels et la rentabilité espérée des projets entrepreneuriaux qui leur sont présentés. En contrepartie des ressources financières apportées, l’investisseur prend une part du capital de l’entreprise. La prise de risque est telle que les investisseurs se montrent extrêmement sélectifs dans le choix des entreprises dont ils accompagnent le développement.

Le contexte générale nous a poussé à étudier la problématique suivante « Dans quel mesure le capital investissement contribue au financement des PME Marocaines » pour répondre a cette problématique nous avons traité le sujet en 3 grandes question :

 Le concept du capital investissement : dans cette partie on a touché au concept général du capital investissement, on a parlé de son utilité, ses avantages, les métiers du Capital investissement et on a terminé la partie par la situation du Capital Investissement dans le monde

 Le capital investissement au Maroc : on est passé du général au particulier dans cette partie on a souligné sur la nature des entreprises marocaines, sur les sociétés de capital investissement au Maroc, et la performance de Capital Investissement au Maroc

 Un questionnaire : on a effectué un questionnaire pour répondre à notre problématique, sous forme d’une enquête sur le terrain pour concrétiser notre travail.

1- Concept du capital investissement :

Le terme «Capital Investissement» (CI) (Private Equity) est utilisé pour faire référence au processus d'investissement de portefeuille dans les entreprises. Le CI peut être défini comme une technique structurée destinée à fournir du capital aux entreprises émergentes à croissance élevée. Selon la définition de l'association Française des Investisseurs en Capital (AFIC) « C'est un financement en vrais fonds propres », c'est-à-dire exposé aux risques de

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