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Exposé auteur et contexte : Saskia Sassen « Vers une analyse alternative de la mondialisation : les circuits de survie et leurs acteurs »

Fiche : Exposé auteur et contexte : Saskia Sassen « Vers une analyse alternative de la mondialisation : les circuits de survie et leurs acteurs ». Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  21 Mai 2019  •  Fiche  •  1 814 Mots (8 Pages)  •  864 Vues

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Exposé : auteur et contexte : Saskia Sassen

« Vers une analyse alternative de la mondialisation : les circuits de survie et leurs acteurs »

Saskia Sassen est une sociologue et économiste américaine, d’origine néerlandaise, spécialiste de la mondialisation et de la sociologie des grandes villes du monde.

Je vais d’abord vous parler de son parcours, personnel puis professionnel, avant d’aborder les thèmes sur lesquels elle consacre ses recherches et du contexte de parution de l’article.

  • Parcours de l’auteur :

Avant de commencer à vous parler de son parcours, je voudrai vous faire une parenthèse sur mes recherches : parler période, en fonction des sources, aussi fiables soient elles bien que que Saskia Sassen soit connue et même reconnue dans sa profession, son parcours est très flou, peu médiatisé, peu de dates qui se recoupent en fonction des sources, des articles.

Elle est née en 1947 aux Pays-Bas, mais a grandi en Argentine, à Buenos Aires, où sa famille a été contrainte de s’expatrier, en 1948, après la chute du régime nazi à cause du rôle que son père a tenu au sein du régime (propagande journaliste), avant de poursuivre sa vie à Rome en Italie.

Parenthèse sur sa date de naissance, fluctuante en fonction des sources entre 1947/1949, un peu comme son parcours universitaire sans date précise, où ne se recoupant pas selon les sources.

Saskia Sassen grandit dans une famille polyglotte, où elle apprend à parler 5 langues. Elle se décrit comme appartenant à une « génération désobéissante » et contestataire. L'expérience de la misère des quartiers pauvres de Buenos Aires a sans doute renforcé cette disposition à la résistance, et nourri encore plus sa vocation de sociologue, comme elle aime à le penser.

Selon elle, la sociologie est une « discipline qui offre des instruments pour expliquer le pouvoir ou pour le justifier, mais aussi pour le contester. » Ainsi, à la fin des années 60, celle qui se décrit jeune comme communiste, décide de s’engager contre l’injustice de l’ordre social.

Puis, elle part pour l’Indiana afin de poursuivre des études en économie et sociologie. Elle entre ainsi aux Etats-Unis illégalement, sans statut légal, sans diplôme. Elle est prise à l’essai en master. Tout en étudiant, elle commence à s’engager et militer en faveur des mouvements d'opposition en Amérique latine. Sa thèse en économie sera rejetée, jugée trop politique et sociologique. Toutefois, cet échec ne l’empêche pas d’obtenir du centre d’études internationales de Harvard une bourse post-doctorale.

Dans les années 1970, Saskia Sassen part étudier, une année, en France. Elle s’installe alors à Poitiers pour étudier les sciences politiques ainsi que la philosophie qu’elle étudie auprès de Jacques d'Hondt (spécialiste de Hegel et Marx). En 1974, elle obtient une maîtrise en sciences humaines et revient aux Etats-Unis, où elle poursuit son activisme politique (notamment au Texas, auprès de migrants mexicains) et enseigne au Queens College.

Dans les années 1980, elle se spécialise en sociologie urbaine à l’université de Chicago, autour de la problématique du déclin des Etats-nations et de la montée de villes mondiales organisées en réseau. Puis, elle devient professeur de sociologie au sein de cette même université de Chicago. Elle enseigne actuellement à l’université de Columbia (New York) et à la London School of Economics.

Mais continue de parcourir le monde, pour de nombreuses conférences auxquelles elle est invitée afin d’exposer le fruit de ses recherches au plus grand nombre.

En plus de ses nominations à la Columbia University et à la London School of Economics, elle siège au sein de plusieurs comités de rédaction et conseille plusieurs organismes internationaux. Elle est, notamment, membre du Council on Foreign Relations et membre du comité sur les villes de l'Académie nationale des sciences.

Elle écrit pour de nombreux journaux tels que le Guardian, le New York Times, le Monde ou bien encore le Herald Tribune, afin de partager ses travaux avec un public très large, qui ne se limite pas au monde universitaire, aux chercheurs et aux experts.

Elle a reçu divers prix et récompenses pour ses recherches, parmi lesquels le titre de docteur honoris causa dans plusieurs université à travers le monde telles que l’Ecole normal supérieur de Paris(ENS), l’université de Poitiers, ou bien l’Université de Warwick au Royaume-Uni, ainsi que le prix de Prince des Asturies pour les sciences sociales en 2013. Enfin, elle est membre de l’Académie royale de sciences des Pays-Bas, ainsi que chevalier de l’ordre des arts et des lettres en France.

  • Thèmes et objets d’étude :

Saskia Sassen, sociologue et économiste, est connue pour ses analyses sur les effets de la mondialisation/globalisation. La sociologie urbaine est le fil conducteur de ses recherches. A travers toutes ces publications, ou interventions en tant qu’experte, elle s’obstine à saisir la globalisation par chacune de ses facettes, ce qui fait d’elle une universitaire mondialement reconnue dont les travaux sont traduits dans plus d’une quinzaine de langues.

On voit d’ailleurs à travers les différents ouvrages et articles qu’elle a publiés, qu’elle adopte une lecture décloisonnée de la mondialisation et de ses effets : CAD 🡪au travers de différents aspects : les parcours des migrants, les échanges monétaires entre entreprises, les structures des villes et, les inégalités sociales et dans son dernier livre, paru en 2014, Expulsions. Brutalité et complexité dans l'économie globale, s’intéresse au destin ambigu des Etats dans la globalisation.

Elle se fait connaitre au début des années 1990, grâce à la publication de son livre The Global City, par la maison d’édition de l’Université de Princeton où elle popularise le concept de global cities.

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