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Mendras Et Oberti " le Terrain "

Analyse sectorielle : Mendras Et Oberti " le Terrain ". Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  9 Octobre 2013  •  Analyse sectorielle  •  815 Mots (4 Pages)  •  826 Vues

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Les travaux les plus récents de Marco Oberti portent sur les classes sociales et les inégalités urbaines et scolaires, abordées sous l'angle de la ségrégation. Approches quantitatives et qualitatives sont mobilisées pour saisir les causes et les effets de la ségrégation, et plus largement les modes de cohabitation entre groupes dans l'espace urbain. Marco Oberti travaille également sur les formes de "requalification scolaire" dans les banlieues populaires et plus largement sur les programmes "d'ouverture sociale" dans l'éducation. La comparaison internationale (Brésil, Italie, Etats-Unis) traverse l'ensemble de ses recherches. Il a notamment écrit Les étudiants.

Henri Mendras a notamment étudié à l’université de Chicago. Il a d’abord été tenté par l’étude du monde ouvrier mais il se tourne toutefois vers la paysannerie. Il a publié La Fin des paysans en 1967 et aussi La Seconde Révolution française en 1988 où il constate le déclin des symboles de la République.

Le texte est un extrait du sociologue et son terrain, publié en 2000. C’est un ouvrage collectif d’Henri Mendras et Marco Oberti.

Les deux auteurs veulent nous montrer la place qu’occupe le terrain d’enquête dans le travail des sociologues et nous montre aussi les différents types de terrains.

Les auteurs commencent par nous donner une définition de ce qu’est le terrain. La plupart des gens pensent que le terrain se réduit « à l’investigation d’un espace ou d’une institution » en faisant une enquête avec des individus ou des groupes et surtout en ayant un contact direct avec la société. Il est vrai que ceci peut qualifier le terrain mais il ne se réduit pas seulement à ces idées puisqu’il est possible d’utiliser des données statistiques, des enquêtes faites par d’auteurs sociologues et même des archives. Le sociologue n’a donc plus besoin de se déplacer et peut se contenter de son ordinateur en restant chez lui. C’est cette dernière possibilité d’utilisation que les auteurs nous en font une liste.

On retrouve d’abord ce qu’il qualifie de « travail quantitatif », c’est-à-dire que le sociologue se base sur des enquêtes faites par des grands instituts comme INSEE. Mais on rencontre quelques problèmes, les auteurs nous expliquent qu’en France, contrairement aux Etats-Unis, il est difficile d’accéder à ces données. De plus une partie du travail d’enquête est sous-traitées, et les difficultés rencontrés lors de la passation de questionnaire sont importants et devraient être pris en compte.

Il y a également des sociologues qui utilisent des méthodes dites « qualitative ». Le sociologue est en contact direct avec la société, les individus ; il fait lui-même ses propres enquêtes et n’utilise pratiquement pas de données statistiques.

Quelques sociologues, comme Lévi-Strauss, se basent sur des textes, des discours politiques ou encore des mythes qu’ils analysent pour leurs recherches.

D’autres travaillent plus sur le passé et les travaux historiques, ils étudient les changements sociaux au cours du temps pour mieux comprendre le présent.

On trouve également une partie qui se base sur les travaux d’autres sociologues dans le but de les critiquer, d’en définir les bornes et de proposer une meilleur solution.

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