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Thème 2 : Séquence 3 : économie et développement durable

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Par   •  20 Novembre 2019  •  Cours  •  2 177 Mots (9 Pages)  •  443 Vues

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La croissance économique est-elle compatible avec la préservation de l'environnement ?

Au delà de la croissance économique, le développement résulte de l'interaction de plusieurs types de capital

  1. Croissance et développement humain

Développement économique : il correspond à l'ensemble des transformations structurels (économique, social et politique) qui accompagne et entretienne la croissance économique.

Ces mutations, ces transformations sont structurels (industrialisation, urbanisation, salarisation) et qualitative (transformation des comportements, progrès des connaissances...), elle rende la croissance irréversible et le progrès social fait partit du développement (réduction des inégalités, baisse de la pauvreté...).

Développement humain : c'est le processus d'élargissement du choix des gens en mettant en avant l'accès à l'éducation, la santé et avoir un niveau de vie descend.

  1. La croissance n'assure pas toujours le bien être

L'augmentation du PIB ne se traduit pas forcément par une amélioration du bien être des individu. Le paradoxe de Richard Easterlin montre que le niveau moyen de bien être déclaré par les individus reste à peu près constant mais ce malgré une augmentation forte du niveau de vie et des dépenses de consommation. Ce paradoxe peu s'expliquer de différentes façons :

  • Les richesses créées peuvent être très mal répartit et ne profiter qu'à une petite minorité.
  • Les individus ont pris l'habitude de leurs niveaux de richesses. Le degrés de satisfaction n'augmente donc pas forcément lorsque l'on s’enrichit.
  • Les individus comparent leurs niveaux de richesse à celle du groupe de référence supérieur, ce qui provoque ou crée une insatisfaction permanente.
  • Les effets de la publicité, des médias qui créent un écart entre les aspirations des individus et leurs niveaux de vie matériels. La publicité qui présente de nouveaux biens crée de la différentiations social ce qui génère de nouvelles insatisfactions où le sentiments de ne jamais être satisfait.
  • Les richesses créent peuvent être de peu d'utilité pour les populations. En effet, la croissance peut reposer sur l'augmentation de la production à faible utilité social (l'armement).

  1. Le bien être résulte de l'accumulation des capitaux

L'analyse économique du bien être, du développement durable met l'accent sur quatre types de capitaux :

  • Capital naturel : il regroupe les ressources diverses de la nature susceptible d'engendrer un service productif (sol, sous sol...). Les ressources naturels peuvent être non renouvelables (énergie fossiles, minerais...) ou renouvelable même s'il faut tenir compte de leurs rythme de reconstitution et l'intensité des prélèvement. L'exploitation des ressources naturels participe au bien être des individus.
  • Capital physique : c'est un bien produit par l'homme et utilisé comme moyen de production, c'est la SBCF. Il permet d'accroître la productivité du travail et d'augmenter le pouvoir d'achat, réduire le temps de travail, améliorer les biens et services fournit et donc contribue au bien être.
  • Capital humain : il regroupe les capacités physiques, intellectuels d'un individu ou d'un groupe d'individu. Il peut être accumulé grâce à la formation continu ou professionnel et permet d'augmenter la productivité du travail donc contribue au bien être.
  • Capital social et institutionnel : il représente l'ensemble des réseaux sociaux, des normes, des valeurs et les institutions qui permettent d'accroître la confiance entre les individus dans une société. La qualité des structures politiques et sociales a des retombés sur l'efficacité des relations entre individus.

Ces différents types de capitaux génèrent des externalités positives qui profite au plus grand nombre. Ils interagissent les uns avec les autres et se renforce ce qui favorise le bien être ou la qualité de vie.

Croissance, environnement et biens communs

Les biens communs : ce sont des biens qui sont rivaux, c'est à dire que leurs utilisations par un agent empêche leurs utilisations par un autre agent. Ces biens sont également non excluable ou difficilement excluable, c'est à dire qu'on ne peu empêcher une personne d'accéder à la ressource.

Les ressources halieutique, les nappes d'eau souterraine, le climat, la biodiversité... les ressources environnementales sont considérés comme des biens communs. Se pose alors le problème de la tragédie des biens communs, par exemple un pâturage libre d'utilisation va pousser chaque utilisateurs à maximiser son avantage en augmentant autant qu'il le peut la taille de son troupeau. Le résultat est bien évidemment la disparition de la ressource. Cette tragédie des biens communs met en avant que le laisser faire peut conduire à la disparition de ressources environnementales, naturels. Pour répondre à ce problème, il serai possible :

  • De donner, d'allouer des droits de propriétés à certains individus ce qu'il les pousseraient à protéger la ressource.
  • On pourrait faire appel à l’État pour mettre en place des réglementation (des réserve naturel, des quotas...). Ces solutions ne tiennent pas forcément compte que l'environnement est une ressource partagé par plusieurs pays, gouvernement, États et donc elles sont difficilement applicable.
  • Elinor Ostrom une troisième voix à savoir une gestion communautaire ou coopérative des ressources communes. L'objectif serai de mettre en place des institutions supra-national pour gérer ces ressources en définissant ceux autorisés à les utilisés, en précisant les caractéristiques et les conditions d'utilisations de la ressource et en définissant des sanctions.

Défaillances du marché et politique climatique

L'activité humaine peut susciter des aléas pour la planète (réchauffement climatique, sécheresse, inondation, ouragan...) qui conduise à des destructions massives et coûteuses. L'activité humaine de production pour satisfaire les besoins présente un certain nombre de limites écologiques (réduction de la bio diversité, pollution couche d'ozone, disparition de ressources...). Le climat est un bien collectif et ces dérèglements correspondent dans l'analyse économique à des externalités négatives. Les agents économiques ne prennent pas en compte dans leurs décisions les coûts subit par les tiers notamment sur le climat ou l'humanité tout entière. Le marché est incapable de produire ou de gérer des biens communs et ne prend pas en compte les externalités négatives, se sont des défaillances de marché nécessitant l'intervention des pouvoirs publics pour permettre au marché de mieux se réguler.

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