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Révolution économique, progrès social et progrès économique

Dissertation : Révolution économique, progrès social et progrès économique. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  28 Novembre 2015  •  Dissertation  •  1 599 Mots (7 Pages)  •  1 231 Vues

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Débutée à la fin du XVIIIème siècle au Royaume-Uni et se diffusant au cours du XIXème siècle, la révolution industrielle génère des mutations économiques, avènement du capitalisme et du libéralisme,  dues à un ensemble de révolutions. Ces révolutions ont lieu dans tous les domaines que ce soit l’agriculture, la démographique, les matières premières, les techniques de production, les modes de transport ainsi qu’une révolution sociétale et sociale des plus importantes. Toutes ces révolutions sont liées.

La révolution industrielle peut donc se définir comme le processus de passage d’une société agraire issue de la féodalité à une société industrielle et capitaliste.

Le progrès social est la recherche des libertés communes et de l'égalité des citoyens. Il regroupe tous les progrès qui touchent à l'amélioration des conditions de vie de l'être humain. Le progrès social est essentiellement une notion contemporaine parce qu'il est associé aux conditions de vie de l'être humain dans la société moderne.

Le progrès économique se définit à la fois par l'idée de croissance (quantitative mesurée par le PIB) et par une meilleure efficacité (qualitative mesurée par a productivité).

Nous pouvons alors nous demander en quoi la révolution industrielle est un exemple de progrès économique et de progrès social et quels sont les liens que ces deux progrès entretiennent.

Au cours des révolutions industrielle, nous montrerons que le progrès économique a d’abord eu des conséquences sociales et sociétales négatives. Puis nous verrons ensuite que ce progrès économique s’accompagne également d’évolutions sociales positives au fur et à mesure que l’on avance dans le temps jusqu’à qu’il rencontre ses premières limites.

I/ Le progrès économique a d’abord pour conséquence un progrès social négatif

  1. Les conditions nécessaires au progrès économique

Alors que la production mondiale avait mis 120 ans pour doubler entre 1700 et 1820, l'apparition et le développement de nouvelles techniques permettent un premier doublement en cinquante ans entre 1820 et 1870, puis un second doublement, en quarante ans, entre 1870 et 1910. Ces deux périodes correspondant aux révolutions industrielles s’étendant de 1760 à 1914.

Des conditions ont été nécessaires au démarrage de la révolution industrielle :

  • une forte démographie entre 1701-1841 : la population anglaise est multipliée par 3, elle passe de 6 à 16 million.
  • juridique : avec les enclosure, c’est à dire une augmentation de la taille des domaines avec une hausse de la productivité agricole. Cela entrainant du chômage agricole et donc un fort exode rural amenant les travailleurs de la terre dans l’industrie
  • un développement des transports : chemins de fer, canaux et routes.

La première a lieu en GB à partir de 1760 et concerne le textile, la sidérurgie (fer et charbon) et l’industrie mécanique.

Cette révolution s’essouffle vers 1830 à cause de la guerre de Waterloo, à cause de l’augmentation du prix du blé donc des salaires. Il y a alors moins de profits, cela entraine des manques de débouchés pour la sidérurgie principalement à cause du ralentissement du progrès technique.

B) Les nouveaux systèmes économiques

Le système économique introduit par la révolution industrielle est favorable à la croissance. Pour répondre aux besoins de l'industrie, l'environnement économique s'adapte : développement des banques, création de la société anonyme par actions, concentration des entreprises, ententes commerciales…

Il regroupe trois nouveaux systèmes. Dans un premier temps, on retrouve le capitalisme libéral. Il se définit par la propriété privée des moyens de production, par la libre entreprise et la recherche du profit. Dans un second temps, on retrouve le libre échange qui est un système dans lequel les marchandises circulent librement entre les Etats. Puis, il y a les sociétés anonymes par actions. Ce sont des sociétés dont le capital est divisé en parts détenues par des actionnaires, propriétaires d'une partie de la société et qui espèrent en tirer un profit.

C) Les conséquences négatives de ces nouveaux systèmes économiques

Ces nouveaux systèmes économiques entrainent alors une recomposition de la société.

Tout d’abord, il y a un déclin de la noblesse terrienne. Puis, nous assistons à une croissance de la bourgeoisie, ce sont eux qui ont le pouvoir économique et par conséquent politique. Mais malgré cela, il existe de très fortes inégalités même à l’intérieur de la bourgeoisie (grande famille>commerçants>artisans). Tandis que dans « le peuple », un déclin important des paysans est à noter. Ceux-ci apparaissent dans le monde ouvrier. A Paris, il compose 57% de la population (avant 1914). Le rythme de travail est plus important qu’à la campagne entre 12 et 14 heures par jour et six jours et demi sur sept sont travaillés.

Mais il existe de nombreuses conséquences de cette recomposition sociétale : les accidents du travail dans les mines, le travail des enfants et des femmes. Le chômage est, quant à lui de 15%.

Une recomposition spatiale de la population est également à notée avec l’exode rural et donc l’augmentation de la taille des villes. En 1910, 1 anglais sur 2 vie en ville.

Tout ceci aboutit à de très grandes inégalités. Une nouvelle société apparaît.

On parle alors d’un capitalisme sauvage qui appauvri la population et qui favorise la précarisation.

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