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Les banques sont -elles utiles ?

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Par   •  9 Juin 2016  •  Dissertation  •  1 262 Mots (6 Pages)  •  1 315 Vues

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Les banques sont-elles utiles ?

Plan proposé :

  1. Les banques constituent la pierre angulaire de nos économies et sont ainsi fortement utiles
  1. Concernant les banques commerciales
  1. Pour l’intérêt individuel
  1. Faire fructifier l’épargne des agents non financiers sous différents support en fonction des besoins (livret d’épargne, assurance vie, pea)
  2. Accorder des financements pour les entreprises et les particuliers

  1. Pour l’intérêt collectif

  1. Les banques commerciales participent au financement de l’activité économique et donc à l’investissement et à la croissance => intérêt général par :
  1. La création monétaire ex nihilo
  2. Par la transformation financière (financer les prêts à long terme par l’épargne collectée) => favoriser s =>I
  1. Assurer des crédits de qualité en octroyant des crédits qu’à des débiteurs solvable => cela permet de rendre le processus de création, destruction monétaire viable
  1. Concernant les banques centrales (concerne l’intérêt collectif)
  1. Assurer qu’il n’y ait pas de grands déséquilibres macroéconomiques
  1. Lutte contre l’inflation par une contraction de la masse monétaire inspirée de la TQM de Fisher
  2. Favoriser la croissance par une politique d’aisance monétaire (baisse des taux d’intérêts directeurs), ce qui va de pair avec la réduction du chômage et la lutte contre le déséquilibre commercial (théorie de la parité des taux d’intérêt de Keynes où i dépréciation de la monnaie vis-à-vis des partenaires commerciaux => augmentation des exportations et baisse des importations
  1. Réguler la masse monétaire (l’action sur la liquidité bancaire) avec des moyens diverses tel que :
  1. Les taux de réserves obligatoires imposé aux banques commerciales
  2. Les deux taux directeurs à travers l’exemple de la BCE sur le marché interbancaire
  3. L’encadrement du crédit par exemple avec la mise en place de prêts bonifié où les taux sont inférieur au prix du marché et dont bénéficie les particulier les plus pauvres ( CNED p 45).
  1. Agir en prêteur en dernier ressort notamment lors de crise de liquidité sur le marché interbancaire (intérêts collectif : limiter l’impact de la crise de liquidité des banques commerciales sur la sphère réelle du fait de la contraction de crédit).
  1. Par des politiques monétaires non conventionnelles ( cned p 46-47)
  1. Fournir des liquidités à des taux fixes sur le long terme
  2. Elargir les titres de rachat par la Banque centrale ( exemple des crédit sub primes pouvant être racheté, ce qui libère du bilan des banques un actif douteux, ce qui la rend plus solvable et la banque centrale injecte de plus des liquidités
  3. Intervenir dans le rachat des titres de la dette publique
  1. Pour autant, l’utilité des banques est remise en causes
  1. L’utilité en matière de gouvernance de la BCE est fortement remise en question (le rôle du prêteur en dernier ressort n’a pas été bien effectué ce qui concourt à remettre en cause son utilité dans la gestion de la crise en Europe.
  1. Un objectif focalisé sur la stabilité des prix et non sur la croissance. Cet unique objectif a été néfaste pour l’intérêt collectif et donc on remet en cause l’utilité de cet acteur
  2. Un manque de réactivité dans la gestion de la crise des sub primes passant par une gestion de la masse monétaire mauvaise. En effet, elle ne baisse pas ses taux d’intérêts directeurs entre 2007-2008 alors que la FED a baissé les siens et alors que l’économie mondiale rentre en pleine récession.
  3. Un manque de crédibilité ayant occasionné des attaques spéculatives contre la dette grecque. La BCE aurait pu racheter par une politique monétaire non conventionnelle des titres de dettes publics. Les spéculateurs ont attaqué les titres de la dette grecque car ils doutaient de la capacité de réactivité des instances européennes à réagir et en outre la BCE.

On peut en déduire que la gouvernance de la BCE  a eu des effets néfaste pour l’intérêt collectif, ce qui concourt à remettre en cause l’utilité de la BCE et a parlé d’une banque centrale internationale (le BANCOR) qui régulerait l’ensemble de la masse monétaire internationale.

  1. La fonction de financement des banques commerciales est fortement remise en cause, ce qui compromet son utilité à financer l’activité économique

Dans une économie de plus en plus financiarisée, on constate un processus de désintermédiation ( Bourguinat), ce qui concourt à accroitre la concurrence pour les banques commerciales dans le financement de l’activité économique car de nouveaux acteurs apparaissent et proposent des couts de financement moins onéreux.

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