Les infections nosocomiales cas
Fiche : Les infections nosocomiales cas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Anne-laure Lennon • 8 Février 2016 • Fiche • 1 661 Mots (7 Pages) • 1 206 Vues
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Quelques questions de société : devoir 6
Bibliographie :
Lucet Jean-Christophe, INSERM dossier inections nosocomiale, Février 2015 http://www.inserm.fr/thematiques/immunologie-inflammation-infectiologie-et-microbiologie/dossiers-d-information/infections-nosocomiales
Le Rat Christophe, Quélier Christine, Jarno Pascal, Chaperon Jacques, « Approche socio-historique de la lutte contre les infections nosocomiales en France. », Santé Publique 4/2010 (Vol. 22) , p. 367-378
Guyoy Jean-Michel, Les infections nosocomiales, une histoire sans fin ?, Le cherche midi, Février 2012
Les infections nosocomiales
La médecine a pour but principal de soigner les personnes, mais celle-ci n’est pas sans aucun risque. En effet, l’ensemble des pratiques qui relèvent de la médecine dans son sens large provoque parfois des réactions négatives. Les infections nosocomiales est une petite partie de ces réactions. Induits par la médecine, ces infections provoquent des maladies qui peuvent parfois se révéler mortelles. Ce phénomène est devenu un problème de santé publique majeur pour les établissements de santé.
- Qu’est-ce qu’une infection nosocomiale ?
Quand on parle d’infection nosocomiale, on fait référence à une infection contractée par un malade hospitalisé dans un établissement de soins du fait de son hospitalisation. C’est infection est absente à l’arrivée du patient à l’hôpital et ne se déclare qu’au minimum 48 heures après l’admission de celui-ci, et jusqu’à la durée de l’incubation.
Ces infections peuvent être endogènes, c’est-à-dire que le patient est porteur des germes, et s’infecte lors d’un acte invasif ou en raison d’un état fragilisé. Elles peuvent aussi être d’origine exogène, le germe contaminant provient d’un autre malade, du personnel soignant ou des personnes extérieures mais aussi de la contamination du milieu hospitalier (eau, tuyau air, matériel…).
La plupart des infections sont dues à des bactéries ou à des champignons microscopiques. Les plus courantes sont les infections urinaires (30,3%), les pneumopathies infectieuses (14,7%) et les infections du site opératoire (14,2%).
Les risques ne sont pas les même pour tous les individus. En effet, les risques varient en fonction des actes pratiqués et de l’état du patient.
- La prévalence des infections nosocomiales :
En France, en 2015, environ 5% des patients qui séjournent à l’hôpital en contracte une soit 1 patient sur 20. Chaque année 750 000 infections nosocomiales sont détectées et sont la cause de 9000 décès par an, dont la moitié concerne des patients dont le pronostic vital n’était pas engagé à l’entrée dans l’établissement. Ce chiffre reste stable depuis 2006.
La prévalence varie selon les types d’établissements (centre de lutte pour le cancer les plus concernés), le service où le séjour est effectué par le patient (0,8% en obstétrique à 23,2% en réanimation), la durée du séjour (plus l’hospitalisation est longue, plus le nombre augmente), et enfin le profil du patient (plus de 65 ans, très jeune, malade sévère, immunodéprimé, opéré ou exposé).
Trois bactéries sont responsables de plus de la moitié des cas : l’escherichia coli (26%), le staphylococcus aureus (16%) et le pseudomonas aeruginosa (8,4%).
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