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Stage en psychiatrie au CATTP (Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel)

Rapport de stage : Stage en psychiatrie au CATTP (Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel). Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  27 Mars 2022  •  Rapport de stage  •  1 999 Mots (8 Pages)  •  323 Vues

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Description :

  Je suis étudiante infirmière en première année, premier stage au semestre 1. J’effectue mon stage en psychiatrie au CATTP (Centre d’Accueil Thérapeutique à Temps Partiel). Pour mon analyse de pratique j’ai choisi l’injection de NAP (Neuroleptique à Action Prolongée) en IM (Intra-Musculaire) de Mr M car c’est un patient que je vois régulièrement et que j’apprécie. Sa pathologie prévalente est une schizophrénie paranoïde aigue. Il a une injection de CLOPIXOL 200mg/mL tous les 15 jours. C’est ma première injection. Nous sommes le 8 novembre et il est 9h30 quand le patient arrive pour son injection.

  Mr M, une infirmière et moi-même descendons dans la salle de soin. Je réalise une hygiène des mains avec du gel hydroalcoolique. Le patient sort son semainier, je sors le compartiment de médicaments qui lui est réservé ainsi que l’ordonnance. Je vérifie la validité de l’ordonnance, l’identité du prescripteur et du patient et la signature du prescripteur. Je réalise le semainier en collaboration avec le patient et l’aide de l’infirmière. Je note sur une feuille que j’ai vérifié l’ordonnance, ainsi que la date et une signature.

  Ensuite, le patient s’assoit sur un chaise et je lui demande son consentement avec chaque prise de constante puis prend ses paramètres vitaux (température, tension artérielle, pouls et poids). Je les notes sur une feuille où l’on écrit également la date, le point d’injection et la date de la prochaine injection. Je prépare tout mon matériel pour l’injection : un plateau où je pose tous ce dont j’ai besoin. J’y dépose des compresses non stériles, alcool à 70° modifié, l’ampoule de CLOPIXOL, une seringue de 3 mL, une aiguille verte G21 et une jaune G20, des gants à usage unique, la boite DASRI et un pansement sec.

  Je réalise une nouvelle fois une hygiène des mains, quand celles-ci sont sèches j’ouvre l’emballage des aiguilles, seringue et pansement. J’asperge les compresses d’alcool. Je prends une compresse désinfectée et l’ampoule, je trouve le point rouge (ou blanc) de l’ampoule qui m’indique l’endroit où casser et je désinfecte puis casse l’ampoule à l’aide d’une compresse afin d’éviter tout risque de coupure. Je jette la partie cassée dans la boite DASRI, mets dans le compartiment sale de ma palette la compresse et repose l’ampoule. Je prends ensuite ma seringue et adapte l’aiguille pour prélever (jaune) dessus, retire le capuchon de l’aiguille et le dépose dans le compartiment sale. Je prends l’ampoule et prélève le produit en respectant les endroits stériles à ne pas toucher. Je chasse l’air sans purger. Une fois le produit prélevé, je jette l’aiguille dans la boite DASRI et adapte l’aiguille pour injecter (verte) à la seringue. Je purge la seringue et la dépose sur la partie propre de ma palette. Je réalise une hygiène des mains puis enfile mes gants. Je prends ma palette, me dirige vers le patient, la dépose à côté de lui sur une surface plate en faisant en sorte d’avoir tout ce dont j’ai besoin à portée de main. Mr M est déjà prêt à l’injection debout avec son pantalon légèrement baissé car la piqure se fait dans la fesse gauche dans le quart supéro-externe gauche. Je l’informe que c’est ma première injection et recueille son consentement. Il me répond que cela ne le dérange pas et me rassure en me disant qu’il n’a pas d’appréhension. Je prends donc une compresse désinfectée, désinfecte le lieu d’injection et la jette dans le compartiment sale de me palette. Je prends ma seringue et tente de piquer. Etant nerveuse, je n’arrive pas à enfoncer l’aiguille. Je prends quelques secondes pour souffler et retente de nouveau pour enfin réussir. J’effectue un retour veineux pour vérifier que je suis bien dans le muscle et en absence de sang, j’injecte lentement le produit. Une fois injecté, je retire doucement l’aiguille pour la jeter dans la boite DASRI ainsi que la seringue. J’applique le pansement sur l’endroit de la piqure et informe au patient que l’injection est terminée en lui demandant s’il n’a pas eu trop mal du à mon manque d’expérience. Il me répond qu’il se sent bien. Pendant qu’il se rhabille, je jette les emballages à la poubelle et range mon matériel. J’enlève également mes gants et réalise une hygiène des mains après les avoir jeter. Je plonge la palette dans l’évier rempli d’eau avec un peu de détergent. Une fois que le patient s’est rhabillé, je lui souhaite une bonne journée et il quitte la salle de soins. Je finis mon soin par désinfecter avec du Surfa’safe et un chiffon toutes les surfaces touchées par le patient, l’infirmière ou moi-même. Pour terminer, l’infirmière me montre comment rentrer les actes de soins réalisés dans le logiciel Cortexte qui sert de transmission écrite dans ce service.

Questionnement :

En quoi les règles d’hygiène que j’ai appliqué sont importantes à respecter ?

Analyse :

  Durant toute la durée du soin je porte le masque dû à la crise sanitaire. Le masque chirurgical est très important pour protéger le soignant et le patient. En cette période de crise sanitaire, le covid se transmet par contact direct mais aussi par gouttelettes et aérosols ce qui justifie le port du masque obligatoire. Il doit être porté au-dessus du nez, en-dessous du menton et ne doit pas être porté plus de 4 heures sinon son action sera inutile. Le masque est donc une barrière aux maladies, un moyen d’empêcher la transmission non seulement du Covid mais aussi de toute autres maladies. Je mets mon masque quand j’arrive le matin et je le change au moment du repas le midi, ce qui fait que je respecte cette règle. J’utilise également de manière correcte le masque en pinçant l’arête de mon nez pour que le masque épouse la forme de mon visage et l’enlève avec les élastiques pour ne pas toucher la partie infectée quand il faut le retirer.

  Le premier geste de soin d’hygiène que je réalise est l’hygiène des mains. C’est un geste à faire avant et après tout contact avec un patient, un soin, le retrait des équipements de protection ou lors d’interruption de soins ce qui est le cas ici. Je ne porte pas de bijoux ou de prothèse ongulaire et mes ongles sont courts sans vernis à ongle pour que le gel hydroalcoolique soit efficace sur la totalité de la surface de mes mains. L’efficacité de la SHA lui confère une action bactéricide, virucide et fongicide grâce à sa composition d’un ou plusieurs alcools avec une concentration allant de 60 à 80%, de l’eau et des agents émollients. J’effectue donc la technique de friction à 7 étapes (paume de main, dos, entre les doigts, tranche de la main, bout des doigts, pouce, poignets) durant 30 secondes avec un creux de main de gel sur des mains sèches. Cette action permet de me désinfecter les mains efficacement et rapidement. Tout comme le masque, j’utilise le gel pour éviter toute transmission de maladies via mes mains car elles se transmettent principalement par cette voie. J’ai pu réaliser cette désinfection à chaque fois que j’en avait la nécessité car je disposais de gel hydroalcoolique durant tout mon soin et j’ai bien respecté toutes les étapes en faisant attention que mes mains soient sèches afin que l’action désinfectante du gel hydroalcoolique soit efficace.

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