Hygiène des mains

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Contexte

Je suis étudiante en première année de soins infirmier dans une école de la Région Centre-Val de Loire
J’ai effectué mon premier stage dans un service de chirurgie orthopédie et traumatologie de nuit au sein d’un centre hospitalier de cette région.
Ce service comporte 23 lits et il est divisé en deux secteurs. Le secteur 1 dispose de 11 lits et le secteur 2 est composé de 12 lits.
La nuit pour les deux secteurs il y a une infirmière et une aide-soignante. Tandis que pour chaque demi-journée il y a une infirmière et une aide-soignante par secteur.
Dans ce service, il y a aussi des kinésithérapeutes, des médecins et des chirurgiens qui interviennent. Le service est dirigé par une cadre la journée et une autre cadre qui gère plusieurs autres service la nuit.
Le service d’orthopédie et de traumatologie est spécialisé dans la prise en charge de l’ensemble des affections traumatiques et dégénérative de l’appareil locomoteur de l’adulte : épaules et membre supérieurs, genoux, chevilles et pieds. Son activité est essentiellement de nature chirurgicale.


Situation

Nous somme le 17 novembre, il est 4h45. Je suis avec l’aide-soignante et l’infirmière nous commençons notre troisième tour de la soirée. Avant de rentré dans la chambre de Madame X, l’infirmière prépare le matériel nécessaire pour effectuer un prélèvement sanguin de contrôle quotidien.
L’infirmière est muni d’une tenue hospitalière blanche à manche courte. Elle a les ongles court d’environ 2 mm et ne comporte pas de vernis, elle porte à l’annulaire gauche une alliance. Ses cheveux sont tirés en arrière avec un élastique.
Pendant ce temps-là je réalise une hygiène des mains en 7 étapes avec du produit hydroalcoolique. Je frotte paume conte paume, puis paume sur dos de la main, puis je désinfecte doigts entrelacés, puis paume contre doigts, les pouces, les ongles et je finis par les poignets. Cette friction doit durer environ 30 secondes.

Ensuite nous entrons dans la chambre de la patiente sans frapper, elle dormait, nous la réveillons tranquillement et nous lui annonçons que nous venons faire des soins.
Dans un premier temps, nous lui prenons les paramètres vitaux tels que la température, la pression artérielle et pour finir la saturation en oxygène.
Nous lui informons que nous venons également faire un prélèvement sanguin, elle nous confirme qu’elle était au courant et qu’elle avait l’habitude puisque toutes les semaines elle doit en avoir.

Tout en lui demandant comment elle va, l’infirmière s’installe. Elle remonte le lit pour qu’il soit à sa hauteur et pose les instruments qu’elle a besoin prêt du bras du patient.
Elle prépare le bras de la patiente, en lui remontant sa chemise pour ensuite pouvoir lui mettre le garrot et désinfecter avec un antiseptique la partie qui va être prélever. Pour avoir un bon débit de sang, il faut toucher les veines du patient, pour cela l’infirmière se désinfecte avec l’antiseptique le doigt avec laquelle elle va toucher.
Après avoir trouvé la veine sur laquelle le prélèvement est possible, l’infirmière réalise ce soin.

A la fin du soin, nous sortons de la chambre en souhaitant une bonne fin de nuit à la patiente. L’infirmière pose son haricot en carton dans laquelle se trouve les instruments qui ont été nécessaire pour cette prise de sang. Elle répartit des déchets en fonctions de leurs catégories et les mets dans le sac adapté.  Une fois tout cela effectuer, elle se désinfecte les mains avec du produit hydroalcoolique. Elle se frotte les mains paume contre paume, puis fais un lavage général des mains en faisant des mouvements de rotation. Cette désinfection des mains dure environ 10 secondes.
A la fin, elle m’explique les raisons pour lesquelles elle effectue des prélèvements sanguins sans gants. Pour elle, avec le gant la sensibilité est plus faible elle ressent donc moins les choses en particulier le débit que peut avoir une veine.


Analyse

L’hygiène des mains dans la pratique professionnelle de l’infirmière plus généralement dans celle des soignants est très important. En effet les mains ont un rôle conséquent dans la transmission des bactéries. Une bonne hygiène des mains diminue le risque des infections nosocomiales ou également appelé les infections associées aux soins.
Selon le C Clin Paris Nord, l’hygiène des mains est « un traitement des mains par un savon liquide non médicamenteux ou par un produit (savon, gel ou solution) ayant un spectre d’activité antimicrobien ciblé sur les micro-organismes de la flore cutanée afin de prévenir l’infection ».
Dans cette analyse, nous verrons par quel moyen se multiplie les bactéries. Et ensuite, nous verrons quels sont les conditions pour réaliser une hygiène des mains qui soit conforme aux risques qu’elle engendre.

Tout d’abords, la flore cutanée communément appeler la peau est une barrière naturelle contre les micro-organismes. La flore cutanée comprend deux flores : la flore résidente et la flore transitoire.
        La flore résidente est composée de bactéries commensales. Ces bactéries ont habitude d’avoir une faible virulence et non pathogène, mais un geste invasif peut la modifier et induire un processus infectieux. Ce qui peut par la suite entraîner un risque infectieux pour le patient.
La flore transitoire à principalement un rôle de défense puisqu’elle comporte une barrière protectrice qui empêche l’implantation des germes pathogènes.
Une simple d’hygiène des mains ne peut pas éliminer toutes les bactéries présentent sur cette flore.
        La flore transitoire est composé de bactéries issues de l’environnement ou issues de la flore des personnes soignées. Elle est transportée en majorité par les mains, on dit que ces bactéries sont transportées de façon manuportée. C’est cette flore qui est à l’origine des infections nosocomiales et/ou des bactéries multirésistantes (BMR).
Contrairement à la flore résidente, une simple hygiène des mains suffis pour éliminer les bactéries.

La transmission manuportée c’est la transmission de micro-organisme pathogène ou potentiellement pathogène pour le patient par l’intermédiaire des mains et la tenue du soignant. Soit de manière directe d’un patient à un autre ou d’un soignant à un patient, ou de façon indirecte par l’intermédiaire de dispositifs médicaux ou du matériel de soins.
D’où l’importance d’une bonne désinfection des mains mais pas seulement. Une désinfection du matériel est également tout aussi important que l’hygiène des mains car il diminue le risque de transmission des bactéries.

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