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Biologie- l'effet du dopage à l'hormone de croissance

Analyse sectorielle : Biologie- l'effet du dopage à l'hormone de croissance. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  10 Juin 2017  •  Analyse sectorielle  •  1 113 Mots (5 Pages)  •  922 Vues

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OLIVIER FOURNIER

VINCENT JOBIN

Biologie humaine

101-901-RE gr. 02001






TRAVAIL D’APPROFONDISSEMENT

Le dopage à l’hormone de croissance






Travail présenté à

M. Jean-François Dumais







Département de la Biologie

Cégep Limoilou

Le 11 mai 2017














Le corps face au spectre du dopage

Introduction

Le dopage sportif est un phénomène assez complexe. On se demande toujours pourquoi certains athlètes utilisent le dopage pour gagner quand tout se passe dans la préparation et la façon de penser. Cependant, il y a certaines fois où l’athlète est tellement désespéré qu’il doit utiliser cela pour être sûr de gagner. Beaucoup de facteurs psychologiques influencent le choix d’utiliser le dopage ou non, comme la pression qui est trop grande ou il n’a pas assez confiance en soi. C’est pour cela que le dopage à l’hormone de croissance sera expliqué. Elle a été introduite dans les interdictions dès que sa forme recombinante a été commercialisée au début des années 90. Les aspects à expliquer seront de quelle manière fonctionne ce type de dopage, la régulation normale de la libération d’hormone de croissance et ses effets naturels et les conséquences néfastes de ce type de dopage.

Le fonctionnement du dopage à l’hormone de croissance

Le dopage à l’hormone de croissance se fait par injection directement, l’injection se fait de façon intramusculaire. L’injection contient seulement l’hormone de croissance et un mélange d’eau saline, ce qui va causer une hausse du taux d’hormone de croissance dans le sang et ainsi augmenter ses effets sur le corps. Le taux d’hormone de croissance diminue avec l’âge, principalement après avoir passé la phase de croissance de l’enfance jusqu’à l’âge adulte, soit la puberté. Cette diminution amène donc certains athlètes à recourir à ce dopage pour hausser le taux d’hormone de croissance dans le corps. La prise d’hormone de croissance permet une plus grande concentration des acides aminés au niveau des membranes cellulaires. Cela favorise la multiplication (profilération) de l’ARN messager qui est une matière transitoire entre l’ADN et les protéines, dans les ribosomes. De plus, l’hormone de croissance assure la protection des tissus et des organes contre le catabolisme autrement dit par la dégradation des cellules en plusieurs corps étrangers (contraire de l’anabolisme). L’hormone de croissance agit aussi au niveau de l’énergie car elle libère une quantité importante d’acide gras dans le sang et procure ainsi force et énergie aux personnes pratiquant régulièrement une activité physique. La prise de cette substance permet de maintenir  un effet de « jeunesse ». On peut remarquer plusieurs caractéristiques ; une diminution des rides, une augmentation des muscles qui va de pair avec la réduction des graisses apparentes et une repousse des cheveux. Plusieurs études effectuées par des médecins ont montré la corrélation entre la consommation de l’hormone de croissance et l’augmentation de la masse musculaire


Régulation normale de l’hormone de croissance et ses effets naturels

La régulation de l’hormone de croissance est nécessaire pour la croissance et la reproduction de la plupart des cellules dans le corps. L’hormone de croissance (GH) est produite par la partie antérieure de la glande pituitaire, située dans l’hypothalamus. Elle accélère la vitesse de synthèse des protéines, en particulier dans les muscles squelettiques et les os. Les effets de l’hormone de croissance sur les tissus du corps ont un effet anabolisant. Comme la plupart des hormones protéiques, GH agit en interaction avec un récepteur spécifique sur la surface des cellules. L’augmentation de la taille de l’enfant pendant l’enfance est l’effet le plus largement connu de GH. La grandeur est stimulée par au moins deux mécanismes : parce que les hormones polypeptidiques ne sont pas solubles dans les graisses, ils ne peuvent pas pénétrer dans les membranes cellulaires. Donc, les GH exercent une partie de ses effets en se liant à des récepteurs sur les cellules cibles, où il active une voie qui stimule directement la division et la multiplication des chondrites du cartilage. GH stimule aussi, par une autre voie, la production de « insuline Growth Factor 1 » (IGF-1), une hormone peptidique. Le foie est le lieu de création d’IGF-1 qui va être par la suite libéré dans le sang. IGF-1 a des effets de stimulation de croissance sur une grande variété de tissus. IGF stimule l’absorption des acides aminés du sang, ce qui permet la formation de nouvelles protéines, en particulier dans les cellules musculaires squelettiques, du cartilage et d’autres cellules cibles. Le niveau de GH dans le sang est régulé par deux hormones produites par l’hypothalamus. La libération de GH est stimulée par l’hormone de libération de  l’hormone de croissance (GHRH) et est inhibée par l’hormone de croissance inhibant (GHIH), également appelée somatostatine. IGF-1 a également des effets stimulateurs sur ostéoblastes (les cellules qui forment l’os) et l’activité de chondrite pour favoriser la croissance osseuse.

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