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Tfe Psychiatrie

Rapports de Stage : Tfe Psychiatrie. Recherche parmi 297 000+ dissertations

Par   •  19 Janvier 2014  •  343 Mots (2 Pages)  •  1 682 Vues

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L’angoisse générée par le diagnostic se caractérise par sa soudaineté et sa brutalité et ne semble pas avoir de cause connue aux yeux de la patiente : elle ne percevait pas la source du cancer (les cellules malignes) jusqu’au moment du diagnostic. La maladie était présente mais ne provoquait pas encore de symptômes tangibles qui auraient permis à la patiente d’envisager la possibilité d’être atteinte d’un cancer, d’où l’angoisse extrême de la situation. La difficulté des patientes à comprendre le mécanisme de la maladie et de son développement est également mentionné comme un facteur de majoration de l’angoisse. Cependant, l’auteur note que cette angoisse est également présente chez le médecin qui annonce le diagnostic, alors même qu’il possède une quantité importante de savoir sur la pathologie. Cette angoisse du médecin est donc susceptible de « contaminer » le patient à qui il annonce un diagnostic grave. L’auteur lie ici l’angoisse à la mort, qui semble pour la patiente qui apprend le diagnostic du cancer l’issue probable de cette maladie. L’envahissement de son corps par des cellules qu’elle ne percevait pas, de même qu’il menace son intégrité, menace sa vie et la renvoie à la perspective de sa mort.

N.B. : le concept d’angoisse est intimement lié à celui de crainte de l’effondrement. Ce dernier est en effet généré par un évènement stressant qui suscite l’angoisse et elle est également la manifestation majeure de la crainte de l’effondrement. Il existe une parenté certaine entre la crainte de l’effondrement et des types d’angoisse telles que l’angoisse de morcellement (qui est vécue par le malade psychotique comme une « menace vitale due à la perte de l'unicité ou au sentiment de néantisation » de son être) ou l’angoisse de dépersonnalisation, qui peut être observée en aigu ou en chronique suite à « une anxiété / un stress temporaire » ou « d’un traumatisme ou d’une anxiété / d’un stress prolongé(e) » . Les nombreux termes illustrant la perte de l’unité physique et psychique de la patiente suite à l’évènement suscitant l’angoisse invitent à ce rapprochement.

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