Stage dans le département ambulatoire

Dans le service ambulatoire, lundi 21 j’étais du matin je faisais donc comme horaire 7h00 – 14h30.

Ce jour-là, comme nous étions le premier jour des vacances scolaire, il y avait de nombreux jeunes prévu au programme pour l’opération des dents de sagesse.

Il est 7h30, je descends à l’accueil de la clinique pour aller chercher Mlle F, 15 ans qui vient donc pour se faire opérer des quatre dents de sagesse. Arrivée dans la salle d’attente je lui demande de bien vouloir me suivre, elle est accompagnée par sa mère. Je remarque que la jeune fille à un regard inquiet. Nous prenons l’ascenseur, sa mère me parle et essai de parler à sa fille mais ne répond pas ou très brièvement. Arrivée au niveau du service ambulatoire, je l’ai accompagnent jusqu’à la chambre, je ferme la porte derrière nous, met la présence et commence à lui poser des questions pour faire son entrée. Je lui rappelle son nom, son prénom, son motif d’entrée, lui met son bracelet d’identification autour du bras. J’ai conscience que ce jour-là je procède à l’interrogatoire plus rapidement qu’à mon habitude car ce matin il y avait de nombreux patients et beaucoup de travail. Je lui demande si elle est bien à jeun, si elle a bien prit sa douche à la Bétadine hier et ce matin, si elle à des bijoux, si elle a les ongles courts, sans vernis …etc. Mais je remarque que plus je lui pose des questions, plus son visage se fermais et plus je voyais ses yeux s’embuer de larme. Je marque donc une pose dans mon interrogatoire et je lui demande si tout va bien. A ce moment-là elle se met à pleurer à gros sanglot en me disant qu’elle avait peur. Ne sachant pas quoi dire sur le moment mon seul moyen de fuite à était de lui dire « Ne vous inquiéter pas, ça va bien se passer ». J’avais à peine fini ma phrase que je me rencontre de mon erreur et voyant aucune réaction de la jeune fille, je réfléchit très vite pour trouver quelque chose à dire. De nombreuses choses me traverse l’esprit , elle est debout au milieu de la chambre, la tête entre les mains en pleure, sa mère lui caressant le dos pour essayer de la consoler.

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