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Reproduction Des Vertébrés

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Par   •  2 Mars 2013  •  1 644 Mots (7 Pages)  •  1 084 Vues

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Comportement sexuel, maîtrise de la reproduction

Procréer, c’est engendrer un nouveau descendant. Dans le groupe des Vertébrés, chez les Mammifères placentaires auxquels l’Homme appartient, le développement de l’embryon s’effectue dans l’utérus de la mère. La reproduction sexuée nécessite, dans ce cas, une rencontre des gamètes dans les voies génitales de la femelle, précédée par le rapprochement de partenaires de sexes différents. Un contrôle hormonal intervient tout au long de ce processus de reproduction. La connaissance des différents mécanismes impliqués permet une meilleure maîtrise de la reproduction.

I – Aspect comportemental de la reproduction

1) Influence des hormones sur le comportement

Le comportement reproducteur, ensemble d’attitudes qui aboutit à la réalisation d’actes sexuels, est inhibé chez les individus des deux sexes en cas de castration ; il est rétabli plus ou moins totalement par des injections d’hormones sexuelles. Chez la femelle, les œstrogènes jouent un rôle important alors que chez le mâle c’est la testostérone qui intervient dans le comportement sexuel. Ces observations posent le problème de spécificité d’action des hormones ? En fait, toutes les hormones sexuelles existent dans les deux sexes mais c’est le rythme de sécrétion et la durée d’action qui paraissent déterminants. Ainsi, chez des mâles adultes castrés, on peut induire une reprise d’activité sexuelle en injectant quotidiennement des œstrogènes. Les hormones sexuelles agissent aussi sur un certain nombre de neurones comme ceux de l’hypothalamus qui joue un rôle clé dans le déclenchement du comportement sexuel. L’ensemble de ces phénomènes aboutit au rapprochement des partenaires sexuels.

2) Œstrus et cycle œstrien

• Chez tous les Mammifères autres que les Primates, on observe, chez la femelle, une période d’acceptation du mâle appelée œstrus. Cet état est lié à un équilibre hormonal entre œstrogènes et progestérone, qui dépend lui-même de l’évolution folliculaire.

• Dans un cycle œstrien, l’ovulation se produit au moment de l’œstrus qui a lieu au début du cycle. Dans la nature, les cycles entiers n’existent qu’exceptionnellement car les accouplements sont presque toujours suivis d’une gestation puis d’un allaitement et d’une période de repos sexuel (un œstrus saisonnier). Par contre les animaux d’élevage les cycles œstriens sont beaucoup plus visibles.

3) Influence de l’environnement

• Les facteurs de l’environnement agissent sur le comportement sexuel. Ainsi, la présence d’individus de sexe opposé stimule ce comportement. D’autres facteurs, comme la photopériode, déterminent des variations de comportement saisonnier, en relation avec une modification de l’équilibre hormonal.

• Le synchronisme entre la photopériode et le début des cycles œstriens permet à certaines espèces de Mammifères de se reproduire seulement dans un contexte favorable (alimentation abondante, température viable…). Ces variations cycliques sont à mettre en relation avec une modification de l’équilibre hormonal.

4) Particularités du comportement humain

Pour l’espèce humaine, les phénomènes sont plus complexes, non seulement les hormones sexuelles interviennent, mais d’autres agents comme l’environnement socioculturel et un ensemble de facteurs psychologiques (affectifs, moraux, culturels…) sont déterminants. L’importance des signaux hormonaux paraît ainsi amoindrie chez l’Homme.

II – Maîtrise de la procréation

1) Régulation des naissances

a. Méthodes raisonnées, avant le rapport sexuel

Il s’agit de la contraception classique. La contraception – contraire de conception – désigne au sens strict toute méthode qui empêche la fécondation. Un contraceptif efficace inhibe réversiblement la capacité de reproduction, sans perturber l’activité sexuelle.

La contraception hormonale :

• Il s’agit d’une administration, le plus souvent orale, d’hormones sexuelles. Elle vise généralement, chez la femme, à bloquer l’ovulation.

• Ces hormones agissent au niveau de l’hypophyse en inhibant la production de LH et de FSH, ce qui bloque l’évolution du follicule ovarien et donc l’ovulation. Par ailleurs, la muqueuse utérine évolue peu et la glaire cervicale devient impropre au passage des spermatozoïdes.

• Il s’agit souvent d’une association d’œstrogènes et de progestérone dont le dosage varie selon le type de pilule. Il existe aussi des pilules constituées seulement d’un progestatif, préconisées lorsque les oestrogènes sont mal tolérés. Elles n’empêchent pas l’ovulation mais agissent sur la muqueuse utérine et sur la glaire cervicale.

• Dans tous les cas, l’efficacité contraceptive n’est assurée que si la prise de pilule est très régulière. Toute levée de l’inhibition hypophysaire, par chute du taux hormonal en l’absence de prise de pilule, provoque une reprise du cycle ovarien et peut conduire à une ovulation. Dans ce cas, la prise de pilule est poursuivie mais doit être accompagnée d’un autre moyen contraceptif jusqu’aux règles suivantes.

• Il existe maintenant une possibilité d’implantation sous-cutanée de contraceptif, pour une durée de trois ans.

• Des méthodes de contraception hormonale masculine sont aujourd’hui développées. Elles restent cependant d’un usage limité, notamment dans les pays occidentaux.

Les moyens contraceptifs non hormonaux :

• Le plus répandu est l’utilisation du préservatif masculin, efficace s’il est correctement utilisé, et qui présente surtout l’avantage de préserver des maladies sexuellement transmissibles dont le SIDA.

• Des méthodes anciennement utilisées, fondées sur la connaissance de la phase du cycle (suivi par exemple de l’évolution de la température), ne constituent pas des moyens sûrs de contraception et sont davantage utilisées aujourd’hui, pour augmenter les chances

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