Refus Soi

Cas particulier des résidents atteints de troubles cognitifs

La loi relative aux droits des malades et à la fin de vie du 22 avril 2005, assure le respect des droits des patients en fin de vie. Elle permet au patient d’exprimer sa volonté.

Principe d’autonomie de la personne :

Même si les capacités cognitives ou psychiques de la personne sont altérées, il ne faut pas l’exclure comme interlocuteur premier. Le principe d’autonomie prévaut, même si celle-ci bénéficie d’une mesure de protection juridique.

L’encadrement juridique du refus de soins : Pour le patient conscient, sous tutelle, le tuteur peut solliciter une autorisation du juge des tutelles.

Pour le patient inconscient, le médecin décide en prenant compte

o la volonté antérieurement exprimée par la personne

o les directives anticipées (si elles existent)

o et au terme d’une procédure collégiale

Face au refus alimentaire, chez le personne âgée, en EHPAD, il est important :

 De comprendre, d’analyser ce refus

 D’en rechercher une cause (ou des causes) traitables

 De désacraliser l’alimentation de sa valeur symbolique, de sa charge affective, de son apport calorique

 De respecter le principe d’autonomie (de liberté) du résident, de respecter son refus, sans l’abandonner mais l’accompagner dans ce choix en lui prodiguant des soins palliatifs.

Le REFUS ALIMENTAIRE chez la PERSONNE AGEE en E.H.P.A.D.

La symbolique de l’alimentation et du refus de s’alimenter :

« Quand l’appétit va, tout va ! » La sagesse populaire associe la santé et l’alimentation. La perte d’appétit est alors souvent vécue comme les prémices de la maladie (mais aussi de celui qui apporte de repas).

Dans la société : L’alimentation est synonyme de force, d’énergie, un symbole de vie, de bien être social, d’appartenance culturelle. Pour les résidents et leurs familles : L’alimentation représente un lien à la vie et un soin élémentaire. Les proches y jouent un rôle

Groupe de Réflexion éthique G

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