LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Notre Société Est-elle Devenue Plus Individualiste Et Plus Basée Sur L'image Que L'on Donne De Soi, Et Non Pas Sur La Valeur Profondes De Chacun ?

Compte Rendu : Notre Société Est-elle Devenue Plus Individualiste Et Plus Basée Sur L'image Que L'on Donne De Soi, Et Non Pas Sur La Valeur Profondes De Chacun ?. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  23 Mars 2015  •  449 Mots (2 Pages)  •  1 278 Vues

Page 1 sur 2

Il est surprenant de constater à quel point un de nos modes d’expression incontournable, le plus utilisé, est aussi aujourd’hui le plus contesté. Nous parlons de l’apparence, qui a comme traduction directe l’image de Soi. Cette contestation vient de gens qui s’expriment eux-mêmes au travers de leurs comportements et de leur satisfaction personnelle.

L’apparence est faite d’une infinité de petits détails, les uns liés au physique :

Taille, poids, acné ..

D’autres, au revêtement de l’enveloppe physique :

Vêtements, coiffures, bijoux, chaussures, tatouages piercings..

D’autres enfin relèvent des comportements :

Agressivité, séduction, compétition, désespoir…

Les jeunes filles s'affinent la taille et gonflent leurs seins et leurs fesses, tandis que les garçons dessinent des ombres pour faire ressortir leur muscles.

On n’échappe pas à l’apparence, parce que l’apparence, c’est la représentation de l’image de soi, faute de quoi, on disparaît. L'apparence est devenue une valeur sur qu'il faut entretenir.

Et « Être soi-même », ça veut dire quoi dans ce contexte?

N'est-ce pas plutôt « chercher à être ce qui nous plaît chez les autres »?

Si je veux être heureux, être aimé, combien d'automutilations (maquillage, piercing, tatous, vêtements inconfortables) ne serai-je pas prêt à subir pour que mon image sociale soit recherchée?

C'est l'image de soi, c'est-à-dire ce que l'on veut montrer aux autres, ce que nous pensons qu'ils aimeraient voir (ou ne pas voir) qui conduit à de telles bizarreries.

Les particularités de l’adolescence, telles que la recherche d’autonomie et dans le même temps d’appartenance à un groupe, semblent particulièrement bien s’accorder avec les applications relationnelles et « individualisantes » d’Internet par exemple.

Le moi s'étale sur Twitter, s'épanouit sur Facebook, fleurit sur Instagram. Je m'aime donc je suis, autant vous en faire profiter.

Règle n°1 : il faut s'aimer soi pour pouvoir aimer les autres. En effet, la Toile peut occuper une certaine place dans la vie quotidienne d’un adolescent qui construit au jour le jour son univers numérique.

Nous pouvons faire référence au mythe de Narcisse, qui s'admire lui même comme un autre. Le même paradoxe vaut pour les représentation de soi : elles ne sont pas produites pour être vues par leur auteur, mais par les autres. Aujourd'hui le « JE » est du côté de l'image, l'Autre est du côté du regard.

Certains arrivent-ils à échapper à la tentation du narcissisme ?

Oui, heureusement. Ce sont tout ceux qui sont encrés dans le réel, se passionnent pour leur activité et ont le souci des autres : les entrepreneurs, le personnel hospitalier, les militaires, les humanitaires, les militants bénévoles... Il y aussi les intellectuels, les journalistes et les politiques qui gardent la passion de la vérité

...

Télécharger au format  txt (3.1 Kb)   pdf (56.4 Kb)   docx (9.2 Kb)  
Voir 1 page de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com