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Méthode Cotragestive

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Par   •  26 Novembre 2014  •  856 Mots (4 Pages)  •  586 Vues

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Le RU 486 est une pilule formée d'une anti-hormone de la progestérone. Elle se fixe plus rapidement sur les sites récepteurs de la progestérone au niveau de l'endomètre sans les activer comme le ferait la progestérone. Tout se passe au niveau de l'endomètre comme si le taux de la progestérone était trop bas. La dentelle utérine sans son hormone naturelle' se décape et l'embryon qui n'a pas pu se fixer est expulsé comme s'il s'agissait des règles.

est en général incapable d'activer le récepteur de la progestérone : Il agit alors comme un antagoniste de la progestérone (anti-progestatif). C'est essentiellement cette action antiprogestative qui permet d'utiliser cette molécule lors des Interruptions Volontaires de Grossesse (IVG), mais aussi lors des Interruptions Thérapeutiques de Grossesse (ITG).

Il est aussi à signaler que cette molécule peut être utilisée dans un but de contraception d'urgence, et que les effets moléculaires précis du RU-486 sont complexes, et dépendent du contexte cellulaire

Le RU-486, principe actif des pilules "abortives"

Le RU-486 présente une action anti-progestative sur l'utérus gravide. En effet, cette molécule provoque :

un ramollissement du col de l'utérus

une augmentation de la contractibilité du muscle utérin

un décollement plus facile de l'embryon

Rappelons que la progestérone est "l'hormone de la gestation" : présente lors de la phase lutéale et lors de la grossesse, elle a, entre autres, pour effet d'inhiber les contractions utérines. Le RU-486 lève cette inhibition.

Dans le même ordre d'idées, l'insuffisance lutéale (insuffisance en progestatifs due à une inactivation du corps jaune) a été invoquée pour expliquer certaines fausses couches spontanées du premier trimestre de grossesse.

Ces propriétés font que le RU-486 peut être utilisé lors d'Interruptions de Grossesse. On peut distinguer deux types d'utilisation, selon qu'il s'agit d'IVG ou d'ITG.

En absence de traitement contraceptif, une forte élévation du taux de LH ("pic de LH"), en général vers le 14ème jour du cycle, permet de déclencher l'ovulation, et la transition de la phase folliculaire vers la phase lutéale. Le taux de LH plasmatique a été mesuré chez deux groupes de 6 femmes, au cours d'un cycle témoin ("contrôle" dans la figure 1) et en cas d'administration d'une dose unique de 10 mg de RU-486 (groupe "RU"), ou deux administrations de 0,75 mg de Lévonorgestrel à 12 heures d'intervalle (groupe "Lévo").

En cas de traitement juste après l'ovulation ("post-ovulation" dans la figure 1), on observe une modification des taux de LH plasmatique dans les groupes RU et Lévo :

Dans le groupe Lévo, aucun pic de LH n'est décelable.

Dans le groupe RU, le pic est, de même, supprimé chez 4 des 6 femmes, et retardé de 2 et 5 jours chez les deux autres femmes.

Si les molécules sont données à un autre moment du cycle ("pré-ovulation" dans la figure 1),

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