LaDissertation.com - Dissertations, fiches de lectures, exemples du BAC
Recherche

Les maillets d'un temple

Cours : Les maillets d'un temple. Recherche parmi 298 000+ dissertations

Par   •  14 Janvier 2013  •  Cours  •  685 Mots (3 Pages)  •  1 033 Vues

Page 1 sur 3

Il y a trois sortes de maillets dans le temple. Ils se tiennent toujours de la main droite, active, qui donne et transmet une énergie agissante.

Le principal est celui du Vénérable Maître. Dans nombre de mythologies, il est l’instrument des dieux. C’est pourquoi le Vénérable Maître, médiateur entre le Grand Architecte de l’Univers et la communauté initiatique, en est pourvu. Il symbolise ainsi l’autorité, le pouvoir de création. Seul celui qui en connaît les possibilités et les limites peut l’utiliser. Il est la volonté de création. En effet, en frappant l’Epée flamboyante posée sur la tête du récipiendaire, il déclenche la création, la réception et la constitution du nouveau frère. Il est donc le déclencheur de la transmission de l’initiation.

Dans l’action, il se déplace de haut en bas pour atterrir bruyamment. Il projette le divin sur terre en provoquant une vibration créatrice. Le son naît au sein du silence. Cette vibration est amour et se corporise en son. La création n’est rien d’autre qu’une projection d’amour, d’énergie, dans la manifestation. La lumière se répand de cette manière ; les frères sont éveillés ; la loge s’anime.

A chaque coup de maillet du Vénérable Maître, les vibrations qui en émanent créent un nouveau moment, un nouvel espace-temps. Sans cela, le rituel ne pourrait vivre et la volonté divine ne pourrait s’exprimer dans le temple. La genèse ne pourrait se continuer. Ainsi s’animent les rites et les symboles. Tout au début des travaux dans le temple couvert, le maillet du Vénérable Maître frappe l’invisible et donne la vibration primordiale qui permet la création. Il consacre le lieu où la communauté construit l’édifice sacré. Le rituel d’ouverture pourrait se limiter à ce geste, mais l’homme a besoin de formuler complètement pour percevoir. Dans la suite des rituels, les coups de maillet rythment la vie de l’atelier afin que celui-ci soit toujours en harmonie avec l’origine.

Ces coups agissent au plus profond de chaque frère. Ils les rassemblent en cohérence, les mettent à l’unisson, les aidant à vider en eux tout ce qui n’est pas utile à l’accomplissement de la tenue. Ils éveillent leur parcelle de lumière.

Quand le Vénérable Maître se déplace, il porte le maillet posé sur le cœur. Il met ainsi en valeur le centre de l’être qu’est le cœur-conscience, source de toute action créatrice.

Les Surveillants, polarisations du Vénérable Maître, sont également munis d’un maillet. Celui-ci ne fait que répercuter le son de l’origine dans l’espace du temple. Il le fait sur le plan du niveau ou de la perpendiculaire, et selon le pilier qui lui correspond. Il sert alors à la formation des frères, à l’enseignement sur le chantier, au travail sur la pierre. Il représente l’autorité du Vénérable Maître face à la Chambre du Symbole ou à la Chambre du Trait.

Le troisième aspect du maillet dans le temple est indissociable du ciseau. Ils sont placés sur les marches de l’Orient, à tous les grades. Ils en sont les gardiens. Ils sont utilisés par les apprentis et compagnons sur le chantier. Notamment, le nouveau frère accomplit son travail primordial qui consiste à frapper trois fois avec ces outils sur la Pierre

...

Télécharger au format  txt (3.8 Kb)   pdf (59 Kb)   docx (9.2 Kb)  
Voir 2 pages de plus »
Uniquement disponible sur LaDissertation.com